Dans cet entretien exclusif accordé à Dakaractu par le jeune Khadim, il est aisément perceptible cette déception qui l’anime tout comme ses autres 130 compagnons d'infortune.
Les Etats-Unis ont été un calvaire pour eux. Du Brésil au pays de l’Oncle Sam, en passant par le Pérou, l’Equateur, la Colombie où les filous sèment à longueur de journée la terreur, le Panama avec son lot de difficultés liées à la traversée des montagnes, le Costa Rica où la marche à pied est le seul moyen de déplacement, le Nicaragua où l’accès est formellement interdit aux Africains, le Honduras, le Guatémala, le Mexique où trouver à manger était tout sauf une partie de plaisir…les jeunes Sénégalais, parfois en compagnie d’autres Africains, ont souffert pendant plusieurs mois.
Parfois, c’est la marche à pied, parfois c’est le sauve-qui-peut… Les jours se succédaient et se ressemblaient. Pour survivre, il fallait avoir de la force et de l’argent ou périr. Les dépenses par personne pouvaient être estimées entre 10 000 à 15 000 dollars.
La prison, ils l’ont aussi fait. Des geôles terribles où l’on devait passer ses journées attachées par une corde. Le supplice au quotidien !
Arrivés aux Etats-Unis, la détresse fut plus grande. L’Eldorado n’était qu’un mirage. Donald Trump a décidé de les « jeter dehors ». Khadim raconte, dans cet entretien, qu’ils sont revenus au Sénégal bredouille. L’Etat du Sénégal se limitera à leur donner individuellement une somme de 20 000 francs Cfa et une litanie de promesses. Ils ne demandent qu’une chose : « retrouver goût » à la vie. ENTRETIEN…
Les Etats-Unis ont été un calvaire pour eux. Du Brésil au pays de l’Oncle Sam, en passant par le Pérou, l’Equateur, la Colombie où les filous sèment à longueur de journée la terreur, le Panama avec son lot de difficultés liées à la traversée des montagnes, le Costa Rica où la marche à pied est le seul moyen de déplacement, le Nicaragua où l’accès est formellement interdit aux Africains, le Honduras, le Guatémala, le Mexique où trouver à manger était tout sauf une partie de plaisir…les jeunes Sénégalais, parfois en compagnie d’autres Africains, ont souffert pendant plusieurs mois.
Parfois, c’est la marche à pied, parfois c’est le sauve-qui-peut… Les jours se succédaient et se ressemblaient. Pour survivre, il fallait avoir de la force et de l’argent ou périr. Les dépenses par personne pouvaient être estimées entre 10 000 à 15 000 dollars.
La prison, ils l’ont aussi fait. Des geôles terribles où l’on devait passer ses journées attachées par une corde. Le supplice au quotidien !
Arrivés aux Etats-Unis, la détresse fut plus grande. L’Eldorado n’était qu’un mirage. Donald Trump a décidé de les « jeter dehors ». Khadim raconte, dans cet entretien, qu’ils sont revenus au Sénégal bredouille. L’Etat du Sénégal se limitera à leur donner individuellement une somme de 20 000 francs Cfa et une litanie de promesses. Ils ne demandent qu’une chose : « retrouver goût » à la vie. ENTRETIEN…
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