En effet, il résulte de l'économie des faits que les éléments de l'Ocrtis ont reçu une information d'une "Gratis passenger" Gp résidant au Parcelles assainies. Cette dernière aurait découvert dans un colis destiné au Sénégal au profit d'un individu huit 8 barres de haschisch dissimulées dans des bouteilles de lait corporel. Ainsi, une livraison surveillée avec substitution de produit a été organisée avec succès. Et les investigations menées ont permis de mettre la main sur le propriétaire du colis nommé Amadou K. G. domicilié à Sacré-Cœur. Par la suite, un agent infiltré s'est constitué conducteur de "thiak thiak"pour transporter le colis à destination. Arrivé sur le lieu de rendez-vous, le mis en cause Amadou K. G s'est présenté pour récupérer le colis. Et c'est dans ces circonstances qu'il a été interpellé avant d'être conduit par les limiers chez son co-prévenu Mohamed L. K. Sur ces entrefaites, ils ont tous été arrêtés, déférés au parquet avant d'être placés sous mandat de dépôt.
À la barre, les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Amadou K. G. interrogé en premier a déclaré qu'il s'est juste limité à récupérer un colis. " Je devais chercher un Gp qui allait le récupérer au Maroc afin de l'amener au Sénégal. J'ignorais que c'était de la drogue", se dédouane-t-il
À son tour, son acolyte Mohamed L. K. a reconnu les faits en soutenant être le destinataire du colis. Il déclare également être un consommateur.
Lors de son réquisitoire, le parquet a relevé la constance des faits et demande la requalification en offre ou cession contre eux avant de requérir deux ans de prison ferme.
Prenant la parole, Me Saliou Fall, l'un des avocats de la défense d'Amadou K. G. estime que son client exerce des activités de vente sur Internet. "Il s’est créé une accointance entre lui et les GP, c’est ainsi que ses amis ont fait appel à lui pour solliciter son aide dans ce sens. Il a déclaré s’être limité à cette aide et son ami ne l’a pas contesté ; mieux il l’a confirmé et a bien expliqué aux enquêteurs les paramètres de son intervention", a plaidé Me Fall
Il poursuit : "donc monsieur le Président, je ne vois pas en quoi il peut être lié à cette affaire. Même s’il est le destinataire du colis, il ne l’a été qu’en qualité d’intermédiaire et ne savait pas le contenu ". Selon la robe noire en droit pénal, l’élément moral est très déterminant, c’est-à-dire avoir conscience qu’on est en train d’enfreindre la loi et ce n’est pas le cas en l’espèce. Ainsi, il demande la relaxe purement et simplement. "Et si monsieur le Président, malgré l’évidence dans ce dossier, vous trouverez qu’il peut être lié ; vous conviendrez avec moi qu’il y a doute, car aucun élément objectif n’a remis en cause ses déclarations à part les suspicions du procureur", mentionne Me Saliou Fall. Sur ce, il demande la relaxe au bénéfice du doute à défaut de la relaxe pure et simple du Prévenu Amadou K. G.
Pour son confrère Me Soumaré, le prévenu Amadou K. G. ne pouvait pas savoir que le colis contenait de la drogue, car la drogue haschisch était dissimulée dans des bouteilles de lait corporel. " Il a l'habitude d'être en relation avec des fournisseurs pour des besoins de vente en ligne. Les produits de lait corporel venaient du Maroc. Il devait seulement trouver un GP. Il n'a jamais détenu de produit prohibé en vue de la consommation. Pour finir, la robe noire a demandé la relaxe purement et simplement du prévenu.
Me Amadou Yakhya Fall avocat de Mohamed L. K. estime que la conviction du tribunal ne peut être assise que sur des faits librement discutés. Ainsi, Me Fall demande une application bienveillante de la loi pénale.
Au finish, le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi a relaxé Amadou K. G. et disqualifie les faits en détention et usage de drogue contre Mohamed L K et le condamne à deux mois ferme.
À la barre, les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Amadou K. G. interrogé en premier a déclaré qu'il s'est juste limité à récupérer un colis. " Je devais chercher un Gp qui allait le récupérer au Maroc afin de l'amener au Sénégal. J'ignorais que c'était de la drogue", se dédouane-t-il
À son tour, son acolyte Mohamed L. K. a reconnu les faits en soutenant être le destinataire du colis. Il déclare également être un consommateur.
Lors de son réquisitoire, le parquet a relevé la constance des faits et demande la requalification en offre ou cession contre eux avant de requérir deux ans de prison ferme.
Prenant la parole, Me Saliou Fall, l'un des avocats de la défense d'Amadou K. G. estime que son client exerce des activités de vente sur Internet. "Il s’est créé une accointance entre lui et les GP, c’est ainsi que ses amis ont fait appel à lui pour solliciter son aide dans ce sens. Il a déclaré s’être limité à cette aide et son ami ne l’a pas contesté ; mieux il l’a confirmé et a bien expliqué aux enquêteurs les paramètres de son intervention", a plaidé Me Fall
Il poursuit : "donc monsieur le Président, je ne vois pas en quoi il peut être lié à cette affaire. Même s’il est le destinataire du colis, il ne l’a été qu’en qualité d’intermédiaire et ne savait pas le contenu ". Selon la robe noire en droit pénal, l’élément moral est très déterminant, c’est-à-dire avoir conscience qu’on est en train d’enfreindre la loi et ce n’est pas le cas en l’espèce. Ainsi, il demande la relaxe purement et simplement. "Et si monsieur le Président, malgré l’évidence dans ce dossier, vous trouverez qu’il peut être lié ; vous conviendrez avec moi qu’il y a doute, car aucun élément objectif n’a remis en cause ses déclarations à part les suspicions du procureur", mentionne Me Saliou Fall. Sur ce, il demande la relaxe au bénéfice du doute à défaut de la relaxe pure et simple du Prévenu Amadou K. G.
Pour son confrère Me Soumaré, le prévenu Amadou K. G. ne pouvait pas savoir que le colis contenait de la drogue, car la drogue haschisch était dissimulée dans des bouteilles de lait corporel. " Il a l'habitude d'être en relation avec des fournisseurs pour des besoins de vente en ligne. Les produits de lait corporel venaient du Maroc. Il devait seulement trouver un GP. Il n'a jamais détenu de produit prohibé en vue de la consommation. Pour finir, la robe noire a demandé la relaxe purement et simplement du prévenu.
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