Trafic de faux billets : Ce que la Bceao dit de l’affaire Thione Seck et de celle de Bugazelli.


Longtemps aphone sur ces histoires récurrentes de trafic de faux billets de banque, la direction nationale de la Banque centrale vient de briser le silence. Le Directeur national de la Bceao pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou Lo a annoncé la volonté de ladite institution bancaire d’engager des  poursuites contre les mis en cause, lorsqu’il sera constaté un préjudice subi et de se constituer partie civile.
 
‘’Sur la lutte contre le blanchiment de capitaux (Lbc), la recrudescence qu’est-ce qu’on en fait ? Vous savez, la loi sur le faux monnaye répartit bien les rôles. Et nous notre rôle, en tant que banque centrale, c’est exclusivement un rôle d’authentification des billets saisis sur saisine, donc de l’autorité judiciaire. Notre rôle s’arrête à cela ! À partir de de ce moment, si l’enquête avance et dévoile ses facettes et qu’il y a raison de considérer que la Bceao a subi un préjudice, c’est en ce moment et en ce moment seulement que nous nous constituons partie civile’’, a déclaré M. Lo, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 12 février 2020 avec ses collaborateurs. Ce, après avoir rencontré, les directeurs généraux des banques et établissement financiers.
 
Le directeur de tenter d’expliquer le choix d’être aphone durant tout ce temps où les histoires de trafics de faux billets faisaient rage.
‘’Je sais que vous vous êtes offusqués du fait qu’on n’a pas voulu parler, mais c’est parce que la loi nous impose une seule chose : il ne peut y avoir procès sur des faux billets tant que la Banque centrale n’a pas authentifié. C’est donc, sur tout ce que vous entendez, on nous saisit, on nous envoie les billets. Et nous, on donne notre avis sur le caractère faux ou non des billets. Donc sur tous les scandales que vous entendez sachez qu’à un moment on nous a demandé formellement d’authentifier les billets. Le reste, maintenant, il faut laisser la procédure judiciaire. Quand l’enquête sera bouclée, si nous sentons que nous avons subi un préjudice, nous allons nous porter partie civile. On l’a été une fois et cela continue, donc nous continuons à suivre. Nous ne commentons pas des décisions de justice, mais nous suivons de façon très étroite’’, a-t-il précisé.
 

 
Jeudi 13 Février 2020




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