Les étudiants en Master 1 de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar entament aujourd’hui un mouvement de contestation pour exiger le paiement intégral de leurs bourses pour l’année universitaire 2023-2024. Selon L’Observateur, ces étudiants, insatisfaits des actions menées par le collectif des Amicales, refusent le paiement partiel proposé et dénoncent une « négligence intolérable » de la part des autorités depuis plus d’un an.
Dans une déclaration publique, ils ont exprimé leur frustration face à la gestion de leurs bourses d’études. Ils réclament le versement intégral de 12 mois de bourses, faute de quoi ils prévoient de durcir leur mouvement. « Nous exigeons que le ministre de l’Enseignement supérieur intervienne immédiatement pour résoudre cette crise », peut-on lire dans leur communiqué. Ils avertissent que si leurs rappels ne sont pas versés rapidement, des actions plus radicales, incluant une descente dans la rue, seront entreprises.
Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, souligne leur détermination à paralyser les cours si aucune solution n’est trouvée. « Nous ne pouvons pas accepter que le ministre veuille nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent. Nous voulons un paiement intégral », a-t-il martelé.
En plus du volet financier, les étudiants demandent également l’intégration de ceux ayant été exclus des inscriptions pour le Master en raison de délais administratifs non respectés. Ils dénoncent un manque de communication de l’université et pointent du doigt des erreurs dans les processus d’inscription qui ont lésé de nombreux étudiants.
Le collectif des Amicales, qui a obtenu la promesse du Directeur des bourses de commencer les paiements progressivement à partir de ce lundi, est critiqué par les étudiants de Master 1 pour son inaction. Ces derniers, selon L’Observateur, estiment que leurs préoccupations spécifiques n’ont pas été prises en compte et préfèrent désormais mener leur propre lutte, en dehors des structures syndicales habituelles.
Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de cette mobilisation, alors que les tensions sur le campus ne cessent de s’intensifier.
Dans une déclaration publique, ils ont exprimé leur frustration face à la gestion de leurs bourses d’études. Ils réclament le versement intégral de 12 mois de bourses, faute de quoi ils prévoient de durcir leur mouvement. « Nous exigeons que le ministre de l’Enseignement supérieur intervienne immédiatement pour résoudre cette crise », peut-on lire dans leur communiqué. Ils avertissent que si leurs rappels ne sont pas versés rapidement, des actions plus radicales, incluant une descente dans la rue, seront entreprises.
Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, souligne leur détermination à paralyser les cours si aucune solution n’est trouvée. « Nous ne pouvons pas accepter que le ministre veuille nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent. Nous voulons un paiement intégral », a-t-il martelé.
En plus du volet financier, les étudiants demandent également l’intégration de ceux ayant été exclus des inscriptions pour le Master en raison de délais administratifs non respectés. Ils dénoncent un manque de communication de l’université et pointent du doigt des erreurs dans les processus d’inscription qui ont lésé de nombreux étudiants.
Le collectif des Amicales, qui a obtenu la promesse du Directeur des bourses de commencer les paiements progressivement à partir de ce lundi, est critiqué par les étudiants de Master 1 pour son inaction. Ces derniers, selon L’Observateur, estiment que leurs préoccupations spécifiques n’ont pas été prises en compte et préfèrent désormais mener leur propre lutte, en dehors des structures syndicales habituelles.
Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de cette mobilisation, alors que les tensions sur le campus ne cessent de s’intensifier.
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