Afri-Nous: Depuis quand avez-vous embrassé la religion musulmane?
Sokhna Khadija Fall: Ça fait près de 4 ans que je suis musulmane.
Afri-Nous: Comment cela se fait-il que vous ayez choisi cette religion?
Sokhna Khadija Fall: Je ne pense pas l’avoir choisi mais plutôt que c’est l’Islam qui m’a choisie. De toute façon, il y avait longtemps que j’étais à la recherche d’une identité religieuse. C’est ainsi donc que mes recherches continues ont trouvé une réponse conforme à l’exigence de l’âme, pas pour mon propre choix mais par la volonté d’Allah.
En effet, bien qu’étant consciente de l’existence de Dieu, je n’arrivais pas à comprendre quel culte pratiquer pour atteindre un équilibre entre l’esprit, le corps et l’âme jusqu’à ce que Lui m’a fait prendre conscience, illuminant mon chemin à travers une lumière capable de pousser l’individu qui le désire, au-delà des valeurs terrestres, une lumière qui prend le nom de l’Islam.
Afri-Nous: Est-ce facile pour une italienne d’être une femme musulmane?
Sokhna Khadija Fall: En ce qui me concerne, je n’éprouve aucune difficulté d’être musulmane, ni comme femme, ni comme italienne. Peut-être parce que la tolérance et le libéralisme de la société dans laquelle je vis, n’empêche pas les choix individuels, à condition naturellement que ces choix soient guidés par le bon sens.
Afri-Nous: Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en pratiquant la religion musulmane?
Sokhna Khadija Fall: Les difficultés sont sûrement la constance, dans le sens que souvent réaffleurent inconsciemment certaines libertés ou frivolités du passé, qui sont en contraste total avec le parcours spirituel.
Afri-Nous: Pourquoi le mouridisme?
Sokhna Khadija Fall: C’est compliqué de répondre rationnellement; il s’agit d’un parcours spirituel et de croissance intérieure. En effet, avant de connaître le Mouridisme (Confraternité fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, le mouridisme constitue un ensemble de pratiques de culte basés sur l’imitation du Prophète Mahomet, «La paix soit avec Lui»), j’ai senti une irrésistible attraction vers le “bayfalisme”, qui fait partie du mouridisme. Les “baye fall”sont des apôtres de la dure besogne et ils sont entièrement dévoués: le premier est Mame Cheikh Ibrahima Fall, appelé la «porte du mouridisme». Le “baye fall” est le prototype du disciple mouride. En outre, une autre référence fondamentale pour moi a également été la fréquentation de la “Dahira”, (rencontres périodiques des disciples mourides, pour rappeler les dogmes de Cheik Ahmadou Bamba), où j’ai rapidement appris les contenus indispensables pour pratiquer la religion musulmane, à travers les enseignements de Serigne Touba. L’intérêt a augmenté de manière exponentielle, occupant toujours de plus en plus une place dans ma vie, au point que je peux me retenir une aspirante “yayfall” (qui serait la femme “baye fall”), étant donné que tous les mourides, avant de devenir tels, doivent prendre comme référence le plus grand des “talibés”: Mame Cheikh Ibra Fall.
Afri-Nous: Est-ce facile de prier et lire le Coran?
Sokhna Khadija Fall: Au début, j’ai rencontré quelques difficultés dans l’exécution de la prière. Il s’agit en effet d’une coordination entre corps et âme. En peu de temps, avec constance et volonté de Dieu, j’ai commencé à suivre correctement les oraisons et, petit à petit, à lire le Coran. A tel propos, je voudrais remercier tous ceux qui m’ont patiemment mis à disposition leur temps et leurs connaissances pour me guider et me soutenir.
Afri-Nous: Selon vous, quelle devrait être votre mission dans la religion?
Sokhna Khadija Fall: Ma mission est de vivre comme femme, fille, épouse et mère. Ma mission est de vivre dans le respect des lois de Dieu et de la nature. Ma mission est de m’orienter vers les maîtres pour puiser, des sources sages et véridiques, les connaissances de l’Islam. Ma mission est de transmettre mon savoir.
Ndèye Fatou Seck
Sokhna Khadija Fall: Ça fait près de 4 ans que je suis musulmane.
Afri-Nous: Comment cela se fait-il que vous ayez choisi cette religion?
Sokhna Khadija Fall: Je ne pense pas l’avoir choisi mais plutôt que c’est l’Islam qui m’a choisie. De toute façon, il y avait longtemps que j’étais à la recherche d’une identité religieuse. C’est ainsi donc que mes recherches continues ont trouvé une réponse conforme à l’exigence de l’âme, pas pour mon propre choix mais par la volonté d’Allah.
En effet, bien qu’étant consciente de l’existence de Dieu, je n’arrivais pas à comprendre quel culte pratiquer pour atteindre un équilibre entre l’esprit, le corps et l’âme jusqu’à ce que Lui m’a fait prendre conscience, illuminant mon chemin à travers une lumière capable de pousser l’individu qui le désire, au-delà des valeurs terrestres, une lumière qui prend le nom de l’Islam.
Afri-Nous: Est-ce facile pour une italienne d’être une femme musulmane?
Sokhna Khadija Fall: En ce qui me concerne, je n’éprouve aucune difficulté d’être musulmane, ni comme femme, ni comme italienne. Peut-être parce que la tolérance et le libéralisme de la société dans laquelle je vis, n’empêche pas les choix individuels, à condition naturellement que ces choix soient guidés par le bon sens.
Afri-Nous: Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en pratiquant la religion musulmane?
Sokhna Khadija Fall: Les difficultés sont sûrement la constance, dans le sens que souvent réaffleurent inconsciemment certaines libertés ou frivolités du passé, qui sont en contraste total avec le parcours spirituel.
Afri-Nous: Pourquoi le mouridisme?
Sokhna Khadija Fall: C’est compliqué de répondre rationnellement; il s’agit d’un parcours spirituel et de croissance intérieure. En effet, avant de connaître le Mouridisme (Confraternité fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, le mouridisme constitue un ensemble de pratiques de culte basés sur l’imitation du Prophète Mahomet, «La paix soit avec Lui»), j’ai senti une irrésistible attraction vers le “bayfalisme”, qui fait partie du mouridisme. Les “baye fall”sont des apôtres de la dure besogne et ils sont entièrement dévoués: le premier est Mame Cheikh Ibrahima Fall, appelé la «porte du mouridisme». Le “baye fall” est le prototype du disciple mouride. En outre, une autre référence fondamentale pour moi a également été la fréquentation de la “Dahira”, (rencontres périodiques des disciples mourides, pour rappeler les dogmes de Cheik Ahmadou Bamba), où j’ai rapidement appris les contenus indispensables pour pratiquer la religion musulmane, à travers les enseignements de Serigne Touba. L’intérêt a augmenté de manière exponentielle, occupant toujours de plus en plus une place dans ma vie, au point que je peux me retenir une aspirante “yayfall” (qui serait la femme “baye fall”), étant donné que tous les mourides, avant de devenir tels, doivent prendre comme référence le plus grand des “talibés”: Mame Cheikh Ibra Fall.
Afri-Nous: Est-ce facile de prier et lire le Coran?
Sokhna Khadija Fall: Au début, j’ai rencontré quelques difficultés dans l’exécution de la prière. Il s’agit en effet d’une coordination entre corps et âme. En peu de temps, avec constance et volonté de Dieu, j’ai commencé à suivre correctement les oraisons et, petit à petit, à lire le Coran. A tel propos, je voudrais remercier tous ceux qui m’ont patiemment mis à disposition leur temps et leurs connaissances pour me guider et me soutenir.
Afri-Nous: Selon vous, quelle devrait être votre mission dans la religion?
Sokhna Khadija Fall: Ma mission est de vivre comme femme, fille, épouse et mère. Ma mission est de vivre dans le respect des lois de Dieu et de la nature. Ma mission est de m’orienter vers les maîtres pour puiser, des sources sages et véridiques, les connaissances de l’Islam. Ma mission est de transmettre mon savoir.
Ndèye Fatou Seck
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