L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal a annoncé, ce samedi, sa candidature à la présidentielle de 2019. Au cours de sa rencontre avec les journalistes, Me Mame Adama Guèye a prôné une révolution copernicienne « pour ouvrir la voie du véritablement changement dans le sens des intérêts des Sénégalais ».
Diagnostiquant l’état actuel du Sénégal, il a dénoncé : « Le jeu a assez duré. Nous avons les signes extérieurs d’une république. Une séparation des pouvoirs qui n’en est pas une. Une prédominance d’un pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs ».
Ainsi, il déclare s’inspirer « des conclusions des Assises nationales et du rapport de la Commission nationale de réforme des institutions ». A cet égard, la robe noire milite pour la publication des rapports de l’OFNAC et de l’Inspection générale d’Etat (Ige) couvrant l’année 2016, conformément à une « coutume républicaine ». « Si le président n’a pas la volonté de recevoir la présentation publique des rapports, ces institutions ont l’obligation, du fait de la loi, de publier les rapports …La loi est au-dessus de tout le monde. La loi s’impose à ces institutions », souligne l’avocat.
Sur un autre registre, l’ex-candidat à la présidentielle de 2007, soucieux de patriotisme économique, a plaidé : « On doit mieux prendre en charge le secteur privé national. On n’a pas un secteur privé national fort. Le secteur privé national est négligé ».
Me Gueye pense que l’agriculture doit être le moteur de l’économie. Malheureusement, constate-t-il : « Nous n’avons pas de vision stratégique claire par rapport à l’agriculture ».
Diagnostiquant l’état actuel du Sénégal, il a dénoncé : « Le jeu a assez duré. Nous avons les signes extérieurs d’une république. Une séparation des pouvoirs qui n’en est pas une. Une prédominance d’un pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs ».
Ainsi, il déclare s’inspirer « des conclusions des Assises nationales et du rapport de la Commission nationale de réforme des institutions ». A cet égard, la robe noire milite pour la publication des rapports de l’OFNAC et de l’Inspection générale d’Etat (Ige) couvrant l’année 2016, conformément à une « coutume républicaine ». « Si le président n’a pas la volonté de recevoir la présentation publique des rapports, ces institutions ont l’obligation, du fait de la loi, de publier les rapports …La loi est au-dessus de tout le monde. La loi s’impose à ces institutions », souligne l’avocat.
Sur un autre registre, l’ex-candidat à la présidentielle de 2007, soucieux de patriotisme économique, a plaidé : « On doit mieux prendre en charge le secteur privé national. On n’a pas un secteur privé national fort. Le secteur privé national est négligé ».
Me Gueye pense que l’agriculture doit être le moteur de l’économie. Malheureusement, constate-t-il : « Nous n’avons pas de vision stratégique claire par rapport à l’agriculture ».
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