Saly : Deux sourds-muets sèment la terreur digitale après avoir volé un téléphone – Sextorsion, vidéos intimes et chantage à l’argent !

Une histoire aussi choquante qu’inattendue secoue la ville de Mbour. Deux jeunes sourds-muets ont été arrêtés par les éléments du commissariat urbain de Saly-Portudal après avoir plongé une dame dans un véritable cauchemar numérique.

Les faits mêlent vol, chantage, sextorsion et diffusion de vidéos intimes… tout cela à partir d’un simple téléphone volé.

 

Selon les informations exclusives recueillies par Dakaractu Mbour, tout a commencé le 22 septembre 2025, lorsque Madame F. Dia s’est rendue au marché central de Mbour pour faire ses courses. Pour rentrer chez elle, elle emprunte une charrette conduite par un sourd-muet.

Mais une fois arrivée à destination, son téléphone Tecno Camon 20 Pro a disparu.

 

Pensant d’abord à un simple vol, la victime ne se doutait pas du cauchemar qui l’attendait. Le lendemain, une amie lui apprend qu’une vidéo intime d’elle circule et que le détenteur du téléphone exige 5.000 F CFA par Wave pour ne pas diffuser d’autres images compromettantes.

Le malfaiteur, sans vergogne, va plus loin : il crée un groupe Whatsapp pornographique, y ajoute la quasi-totalité des contacts de la victime et publie en statut des contenus obscènes en utilisant son numéro.

 

L’humiliation est totale. Des proches, des collègues, des voisins la contactent, choqués. Il a fallu une mise au point publique de sa sœur sur les réseaux sociaux pour calmer la tempête.

 

Alertée, la police de Saly-Portudal ouvre immédiatement une enquête. Les réquisitions téléphoniques permettent de remonter jusqu’aux auteurs, deux jeunes sourds-muets de Mbour :

 

B. Diouf, 21 ans, pêcheur ;

 

M. Ba, 18 ans, conducteur de charrette.

 

 

Les mis en cause ont reconnu les faits, affirmant que c’était “la première fois” qu’ils s’y adonnaient.

 

Ils ont été déférés au parquet du Tribunal de Grande Instance de Mbour pour vol, diffusion non consentie d’images intimes et sextorsion.

 

Une affaire inédite qui montre jusqu’où certains peuvent aller dans la perversion numérique et le chantage sexuel.