Dans le cadre de la 35ème édition de la Journée de l'Enfant Africain, un symposium autour du thème « Planification et budgétisation des droits de l'enfant » se tient les 11 et 12 juin 2025. Initié par la Direction Générale de la Protection Judiciaire et Sociale (DGPJS), l'événement a réuni la société civile, le ministère de la Famille et d'autres acteurs en charge de la protection des enfants. Il était essentiel de dresser un bilan sans complaisance avant de mesurer le chemin parcouru.
Des budgets en hausse, mais encore insuffisants
Concernant le thème, les acteurs ont mis l'accent sur le budget alloué à la Direction Générale de la Protection Judiciaire et Sociale (DGPJS) du ministère de la Justice. Ce budget est passé de 599 millions FCFA en 2011 à 6,3 milliards FCFA en 2025, soit une multiplication par dix en une décennie. Parallèlement, le ministère de la Famille et des Solidarités a vu ses crédits progresser de 9,9 milliards FCFA en 2011 à 46 milliards FCFA en 2024.
Cependant, malgré ces avancées, les participants à ce symposium sont unanimes : « les allocations actuelles restent en deçà du seuil minimal de 3% du budget national recommandé par l’UEMOA avec notamment des disparités territoriales ».
Obstacles et retards persistants
En effet, des régions comme Matam, Kédougou ou Sédhiou accusent un retard criant en termes d’accès aux services de base (éducation, santé, protection). De plus, la décentralisation budgétaire peine à impacter les politiques locales en faveur de l’enfance. Enfin, l'absence de mécanismes de suivi participatif limite la redevabilité.
Selon Mme Aïcha Gassama Tall, Directrice Générale de la Protection Judiciaire et Sociale (DGPJS), il est impératif d'identifier les obstacles structurels (qu'ils soient techniques, politiques ou financiers), de renforcer la collaboration entre les niveaux de gouvernance, notamment les collectivités territoriales, en tenant compte des impératifs de la décentralisation. Mais surtout, elle a insisté sur la nécessité de formuler des recommandations stratégiques, réalistes et ancrées dans une volonté politique ferme, pour garantir la pérennité des investissements en faveur de l'enfance.
Des budgets en hausse, mais encore insuffisants
Concernant le thème, les acteurs ont mis l'accent sur le budget alloué à la Direction Générale de la Protection Judiciaire et Sociale (DGPJS) du ministère de la Justice. Ce budget est passé de 599 millions FCFA en 2011 à 6,3 milliards FCFA en 2025, soit une multiplication par dix en une décennie. Parallèlement, le ministère de la Famille et des Solidarités a vu ses crédits progresser de 9,9 milliards FCFA en 2011 à 46 milliards FCFA en 2024.
Cependant, malgré ces avancées, les participants à ce symposium sont unanimes : « les allocations actuelles restent en deçà du seuil minimal de 3% du budget national recommandé par l’UEMOA avec notamment des disparités territoriales ».
Obstacles et retards persistants
En effet, des régions comme Matam, Kédougou ou Sédhiou accusent un retard criant en termes d’accès aux services de base (éducation, santé, protection). De plus, la décentralisation budgétaire peine à impacter les politiques locales en faveur de l’enfance. Enfin, l'absence de mécanismes de suivi participatif limite la redevabilité.
Selon Mme Aïcha Gassama Tall, Directrice Générale de la Protection Judiciaire et Sociale (DGPJS), il est impératif d'identifier les obstacles structurels (qu'ils soient techniques, politiques ou financiers), de renforcer la collaboration entre les niveaux de gouvernance, notamment les collectivités territoriales, en tenant compte des impératifs de la décentralisation. Mais surtout, elle a insisté sur la nécessité de formuler des recommandations stratégiques, réalistes et ancrées dans une volonté politique ferme, pour garantir la pérennité des investissements en faveur de l'enfance.
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