À l'approche de la Tabaski, alors que les ménages sénégalais se préparent à célébrer de manière grandiose, Lala Defar Djiguene se démarque comme un acteur central de l'alimentation locale et responsable. Sous cette appellation se cache un groupe dynamique d'hommes et de femmes, tous dans la tranche d'âge de 30 à 40 ans, qui réinventent les traditions culinaires avec une touche actuelle. Lala, issue de ce réseau, inonde le marché avec des produits authentiques : couscous araw, thiakri, mbourou bané, lakhou bissap, tiguadèguè, sels aux 18 épices, sankhal et surtout des jus entièrement naturels. Durant cette période de consommation effrénée, leur promesse : pas de sucre, pas de gaz, pas de chimie. « Les sodas nuisent à la santé, nous privilégions nos produits locaux », insiste l'une des cofondatrices.
Pour chaque grande célébration, il y a ses mets particuliers : le couscous araw pour Tamkharite, le thiakri lors du carême, les sels d'or et sankal très appréciés pendant la Tabaski, et le mbourou bané pour rompre la monotonie. Cependant, ce sont principalement les jus naturels qui connaissent une croissance fulgurante : bissap, gingembre, tamarin, bouye... des goûts authentiques et bien maîtrisés qui prennent le pas sur les sodas artificiels. « Actuellement, les gens saisissent. » Ils cherchent de l'authentique, du local et de la qualité. « Nous sommes présents sur tous les fronts à chaque Magal, Gamou, et mariage, et pour la Tabaski, nous avons déjà commencé à produire depuis une semaine ! », déclare-t-elle avec fierté.
Derrière le goût, une bataille sociétale. En adhérant rigoureusement aux standards d'hygiène, Lala Defar Djiguene démontre que la qualité est synonyme de dignité. Ce projet a déjà engagé 35 jeunes femmes et hommes, désireux de contribuer davantage. « Les autorités devraient nous percevoir différemment : nous générons des emplois, nous mettons notre culture en valeur, nous prenons soin des gens grâce à l'alimentation », conclut-elle. Ce modèle local, ancré et ambitieux, mérite bien plus qu'un appui passif : selon Lala il représente l'avenir d'une nourriture saine, autonome et profondément sénégalaise.
Derrière le goût, une bataille sociétale. En adhérant rigoureusement aux standards d'hygiène, Lala Defar Djiguene démontre que la qualité est synonyme de dignité. Ce projet a déjà engagé 35 jeunes femmes et hommes, désireux de contribuer davantage. « Les autorités devraient nous percevoir différemment : nous générons des emplois, nous mettons notre culture en valeur, nous prenons soin des gens grâce à l'alimentation », conclut-elle. Ce modèle local, ancré et ambitieux, mérite bien plus qu'un appui passif : selon Lala il représente l'avenir d'une nourriture saine, autonome et profondément sénégalaise.
Autres articles
-
Jaxaay : Neuf individus interpellés pour tentative de migration clandestine – un réseau en cours de démantèlement
-
Foudroyé en pleine cueillette : le destin brisé d’un adolescent à Sansamba
-
Mystère sous les anacardiers : l’imam retrouvé ensanglanté, la gendarmerie suspend l’enterrement à Kolda… plusieurs personnes en garde à vue
-
Hajj 2025 : L’État sénégalais critiqué pour une gestion désordonnée - Des pèlerins laissés à l'abandon à la Mecque
-
Affaire ASER-AEE PowerEPC : Thierno Alassane Sall adresse une question écrite au ministre des finances et du budget