SIWEuL : Vous êtes un animateur particulier, pourquoi un tel style ? Mamadou Ndoye Bane : Quand je suis arrivé dans le métier d’animateur, j’ai observé la maniére de fonctionner les choses et j’ai vu que tout le monde fai- sait la même chose. On met du Mbalaax tout le temps et rien ne varie véritablement. C’est la routine. Donc si je voulais percer et faire partie des animateurs qui comptent, je devais amener autre chose. J’ai remplacé quelqu’un par hasard dans une radio qui s’appelait Envi FM. C’était au temps où, il y avait une épidémie de choléra, j’ai alors fait un reportage dans les transports en commun pour voir comment l’argent circulait puisqu’on dit que le choléra est la mal- adie des mains sales et qu’il est très contagieux. J’ai suivi un apprenti de car toute la journée, je lui ai alors demandé depuis quand, il ne s’était plus lavé. C’est cette question qui a tout déclenchée parce que des jour- nalistes m’ont dit que certains profes- sionnels du métier aurait des prob- lèmes pour poser une telle question, ils ont salué mon audace. Quand j’ai fini cette émission, le directeur de la radio Mama Less Camara m’a appelé pour me demander de continuer sur le chemin. C’est comme ça que j’ai com- mencé à faire de l’animation avec des thèmes agrémentés par des reportages de terrain. Je joue un rôle d’alerte, je ne cherche à dénigrer per- sonne. Je fais d’émission sur la vie privée des gens, ou sur un agissement particulier, je travaille sur des faits de société. Mame Less Camara m’avait demandé d’opérer des ruptures dans ma façon d’animer parce que tout le monde faisait la même chose, il disait qu’il y aurait beaucoup de média et que la différence devait se faire dans l’originalité, il a eu raison et il a vu juste.
comment est ce que tu choisis tes thèmes. où est ce que tu trouves tes inspirations ?
Moi j’écoute toutes les radios, je lis tous les journaux et je regarde toutes les télévisions et j’habite dans ce pays et je connais bien les gens qui y vivent. Quand je vais dans un milieu je lance un débat et je vois les gens réagissent. Pour mon émission de ce samedi jusqu’à jeudi, je n’avais pas de thème. Je disais à un ami que je n’avais pas de thème et il m’a dit ce que je comptais faire, je lui dis que j’al- lais bien trouver quelque chose. Il était midi, à 18 heures j’avais déjà quelque chose. Ca porte sur ces jeunes cou- ples qui préfèrent aller louer des appartements, plutôt que de vivre dans la maison familiale parce que leurs femmes ne peuvent pas vivre avec la belle famille. C’est en général pour sauver leur mariage que les jeunes préfèrent quitter la maison familiale. Beaucoup de filles divor- cées reviennent dans leurs familles pour casser les mariages de leurs frères, c’est le thème que j’ai choisi cette semaine.
certains disent que vous créez les faits, d’autres disent que vous achetez des témoignages, que répondez vous ?
Je n’ai pas de quoi acheté un élément et puis pourquoi je le ferai, la matière est là, les sujets sont là. J’ai par exem- ple le thème des mariages faits en catimini (takhou souf) mais j’ai des problèmes pour avoir des témoignages fiables et crédibles de personnes impliquées sur la question , c’est pourquoi je n’ai pas encore d’émissions sur le sujet. Il y’a des gens qui font du bidonnage, il enreg- istre des témoignages auprès d’ac- teurs qui prêtent leurs voix. C’est du théâtre. Il y’a beaucoup dans le traite- ment des faits divers dans les médias. Certains journalistes créent des faits et cherchent des personnes pour les interpréter. On abuse le public.
Entretien réalisé par Doudou couLIbaLY
comment est ce que tu choisis tes thèmes. où est ce que tu trouves tes inspirations ?
Moi j’écoute toutes les radios, je lis tous les journaux et je regarde toutes les télévisions et j’habite dans ce pays et je connais bien les gens qui y vivent. Quand je vais dans un milieu je lance un débat et je vois les gens réagissent. Pour mon émission de ce samedi jusqu’à jeudi, je n’avais pas de thème. Je disais à un ami que je n’avais pas de thème et il m’a dit ce que je comptais faire, je lui dis que j’al- lais bien trouver quelque chose. Il était midi, à 18 heures j’avais déjà quelque chose. Ca porte sur ces jeunes cou- ples qui préfèrent aller louer des appartements, plutôt que de vivre dans la maison familiale parce que leurs femmes ne peuvent pas vivre avec la belle famille. C’est en général pour sauver leur mariage que les jeunes préfèrent quitter la maison familiale. Beaucoup de filles divor- cées reviennent dans leurs familles pour casser les mariages de leurs frères, c’est le thème que j’ai choisi cette semaine.
certains disent que vous créez les faits, d’autres disent que vous achetez des témoignages, que répondez vous ?
Je n’ai pas de quoi acheté un élément et puis pourquoi je le ferai, la matière est là, les sujets sont là. J’ai par exem- ple le thème des mariages faits en catimini (takhou souf) mais j’ai des problèmes pour avoir des témoignages fiables et crédibles de personnes impliquées sur la question , c’est pourquoi je n’ai pas encore d’émissions sur le sujet. Il y’a des gens qui font du bidonnage, il enreg- istre des témoignages auprès d’ac- teurs qui prêtent leurs voix. C’est du théâtre. Il y’a beaucoup dans le traite- ment des faits divers dans les médias. Certains journalistes créent des faits et cherchent des personnes pour les interpréter. On abuse le public.
Entretien réalisé par Doudou couLIbaLY
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