Devant le prétoire, le chargé de propagande du parti de l'Union Centriste du Sénégal (UCS) Mame Bouh Camara a nié les faits qui lui sont reprochés alléguant avoir pris la photo de la partie civile sur Facebook. "J'ai pris l'image sur Facebook et je l'ai reproduite sur mon compte WhatsApp sur lequel j'ai inséré un petit message en Wolof. "Li dai mo beug tass parti bi ak negou louyass yi. Sama niaak goût bi d ndéké damako donou si sama Papa", avait-il dit. C'est à dire : il accuse la partie civile de vouloir diviser leur parti. Notre leader Abdoulaye Baldé m'a appelé pour me demander d'aller présenter mes excuses à la partie civile ce que j'ai voulu faire, mais elle avait disparu en coupant tout contact. Quelque temps après, on m'a notifié une plainte de Ndèye Fatou Diop Faye", a déclaré le prévenu avant de jurer n'avoir jamais publié la photo de la plaignante sur un quelconque réseau social.
Avant la plainte déposée par la dame, le comparant avait fait une autre médisance sur Facebook à l'endroit de la partie civile en ces termes : "juriste yi am dieukeur France beugue fi gneuw amatt fi dieukeur", avait-il posté sur sa page Facebook.
Prenant la parole, le représentant du ministère public a fait savoir que la partie civile Ndèye Fatou Diop Faye a compris vos propos comme étant une chambre de passe. "Ce n'était pas dans mes intentions. Je ne peux pas traiter la femme de mon leader de mœurs légères alors que je suis dans le parti depuis 10 ans", rétorque Mame Bouh Camara.
Me Mamadou Seck l'un des conseils de la plaignante estime que les faits sont constants et il y a lieu de requalifier les faits en diffamation et injures. "Les faits sont graves que le prévenu n'a pas trouvé de motif valable pour s'expliquer devant ce tribunal. L'altération est avérée. Il avait l'intention de diffamer afin de faire mal à la partie civile", a précisé Me Seck qui sollicite que le mis en cause soit déclaré atteint et convaincu des faits qui lui sont reprochés. S'agissant des intérêts civils de sa cliente, il réclame la somme de 30 millions de francs CFA.
Selon son confrère, le prévenu est de mèche avec l'autre épouse de Abdoulaye Baldé qui a monté selon ses dires un gang cybercriminel pour s'attaquer à la partie civile Ndèye Fatou Diop Faye. Selon la robe noire, la liberté d'expression ne signifie pas la liberté d'injurier. "Quelle que soit sa posture, il n'a pas le droit d'injurier une femme", a-t-il souligné.
Invité à faire son réquisitoire, le parquet lui a fait savoir que la société sénégalaise est une société civilisée et on n'accepte pas une appréciation négative sur la femme. "Nous sommes en train de nous entraîner à la dépravation des mœurs. Il faut qu'on fasse de sorte que cela s'arrête", a dénoncé le représentant du ministère public qui demande que le mis en cause soit déclaré coupable de l'ensemble des faits et soit condamné à 2 ans dont 1 mois ferme.
Du côté de la défense, Me Abdoul Aziz Diop dira que son client n'a jamais pensé qu'en parlant de "Negou louyass", c'est-à-dire Chambre de location, il allait blesser une personne. Sur ce, il a demandé une application bienveillante de la loi pénale.
Au finish, le Tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi a déclaré le prévenu coupable et le condamne à 2 ans d'emprisonnement assorti de sursis avec une amende de 300 mille francs et la somme de 2 millions de nos francs pour dommages et intérêts.
Avant la plainte déposée par la dame, le comparant avait fait une autre médisance sur Facebook à l'endroit de la partie civile en ces termes : "juriste yi am dieukeur
Prenant la parole, le représentant du ministère public a fait savoir que la partie civile Ndèye Fatou Diop Faye a compris vos propos comme étant une chambre de passe. "Ce n'était pas dans mes intentions. Je ne peux pas traiter la femme de mon leader de mœurs légères alors que je suis dans le parti depuis 10 ans", rétorque Mame Bouh Camara.
Me Mamadou Seck l'un des conseils de la plaignante estime que les faits sont constants et il y a lieu de requalifier les faits en diffamation et injures. "Les faits sont graves que le prévenu n'a pas trouvé de motif valable pour s'expliquer devant ce tribunal. L'altération est avérée. Il avait l'intention de diffamer afin de faire mal à la partie civile", a précisé Me Seck qui sollicite que le mis en cause soit déclaré atteint et convaincu des faits qui lui sont reprochés. S'agissant des intérêts civils de sa cliente, il réclame la somme de 30 millions de francs CFA.
Selon son confrère, le prévenu est de mèche avec l'autre épouse de Abdoulaye Baldé qui a monté selon ses dires un gang cybercriminel pour s'attaquer à la partie civile Ndèye Fatou Diop Faye.
Invité à faire son réquisitoire, le parquet lui a fait savoir que la société sénégalaise est une société civilisée et on n'accepte pas une appréciation négative sur la femme. "Nous sommes en train de nous entraîner à la dépravation des mœurs. Il faut qu'on fasse de sorte que cela s'arrête", a dénoncé le représentant du ministère public qui demande que le mis en cause soit déclaré coupable de l'ensemble des faits et soit condamné à 2 ans dont 1 mois ferme.
Du côté de la défense, Me Abdoul Aziz Diop dira que son client n'a jamais pensé qu'en parlant de "Negou louyass", c'est-à-dire Chambre de location, il allait blesser une personne. Sur ce, il a demandé une application bienveillante de la loi pénale.
Au finish, le Tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi a déclaré le prévenu coupable et le condamne à 2 ans d'emprisonnement assorti de sursis avec une amende de 300 mille francs et la somme de 2 millions de nos francs pour dommages et intérêts.
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