Le journaliste Adama Gaye est, au moment où ces lignes sont écrites, dans les locaux de la division des investigations criminelles (Dic). Il est assisté par son avocat Me Seydou Diagne. Quelques heures plus tôt, Adama Gaye a annoncé qu’il partait pour la DIC et « se portait en bonne santé mais surtout, n’ayant commis aucune faute.
« Au moment où les plus grands groupes du monde, sur des projets décisifs pour l'Afrique m'attendent, me voici, à mon corps défendant, dans un pays qui s'enlise dans l'autocratie, au milieu de sa banqueroute économique et sociale, réduis à concentrer mon attention et énergie sur des questions de police judiciaires qui n'ont pas lieu d'être. Je pardonne aux forces, souvent juvéniles, mais aussi à d'autres, adultes, qui tentent de manipuler une opinion publique heureusement avertie jusqu'à me faire présenter des excuses que je n'ai pas assumées ou à vouloir, tel ce commissaire Boubacar Sadio, dont l'agenda est tout sauf national, encourager ce pouvoir politique en difficulté, à jouer la carte du totalitarisme », a écrit le journaliste sur sa page Facebook.
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