Le Conseil Constitutionnel vient de restaurer l'État de droit par une décision motivée, qui rehausse sa stature de sage et de gardien de la constitutionnalité des lois. Cette décision, loin d'être un arbitrage dans une querelle entre des flibustiers juridiques et des vigies, sanctifie l'honneur de la République. En effet, l'État, ses institutions et ses citoyens n'ont d'autre recours pour préserver leur vivre-ensemble que la soumission à l'autorité de la loi. En conséquence, l'opposition parlementaire que nous constituons se félicite de cette décision, non pas comme d'une victoire, mais parce qu'elle conforte notre choix de nous en tenir à l'observation scrupuleuse des règles de droit, au mépris de l'option subversive dans laquelle la majorité espère tant nous entraîner pour se dédouaner de ses propres passifs. Passifs qu'elle a engendrés en foulant au pied les règles, d'abord par une rhétorique insurrectionnelle dans l'opposition, puis en usant de ses pouvoirs discrétionnaires pour indemniser les auteurs d'actes de vandalisme, grâce auxquels le chaos a servi de prétexte à une tragi-comédie mortifère pour notre modèle démocratique.
Cette décision du Conseil Constitutionnel n'est pas une victoire de l'opposition républicaine, mais une invitation pour le Premier ministre, chef d'un clan qui se veut une conjonction de citoyens à part, à l'exclusion des autres. Il serait temps pour le Premier ministre de se montrer à la hauteur de sa fonction, plutôt que de persister dans la voie aporétique de la division sociétale, alors que l'unité nationale autour des principes intangibles de la République et de l'État de droit est devenue un impératif catégorique pour envisager une éclaircie salvatrice face aux urgences qui assaillent notre pays.
Au demeurant, il est risible de voir un Premier ministre, groggy et sonné par cette piqûre de rappel au droit des juges constitutionnels, s'égosiller en proférant des imprécations venimeuses à l'encontre de son opposition, parce que son ego surdimensionné ne peut souffrir aucune faillibilité. Quoi qu'il en soit, il devra répondre seul des spectres de son passé qui l'affolent au point qu'il confond son être tout entier avec l'État. Enfin, un conseil, Monsieur le Premier ministre : présenter vos condoléances à la République et à la famille du défunt président du Conseil Constitutionnel, pour qui aucune stigmatisation n'a été épargnée, vous rendrait plus congruent et conforme aux armoiries de la République dont vous êtes investi de la mission régalienne. Cela serait plus appréciable que vos acrimonies, devenues une marque déposée d'un modèle qui peine à faire ses émules.
Cette décision du Conseil Constitutionnel n'est pas une victoire de l'opposition républicaine, mais une invitation pour le Premier ministre, chef d'un clan qui se veut une conjonction de citoyens à part, à l'exclusion des autres. Il serait temps pour le Premier ministre de se montrer à la hauteur de sa fonction, plutôt que de persister dans la voie aporétique de la division sociétale, alors que l'unité nationale autour des principes intangibles de la République et de l'État de droit est devenue un impératif catégorique pour envisager une éclaircie salvatrice face aux urgences qui assaillent notre pays.
Au demeurant, il est risible de voir un Premier ministre, groggy et sonné par cette piqûre de rappel au droit des juges constitutionnels, s'égosiller en proférant des imprécations venimeuses à l'encontre de son opposition, parce que son ego surdimensionné ne peut souffrir aucune faillibilité. Quoi qu'il en soit, il devra répondre seul des spectres de son passé qui l'affolent au point qu'il confond son être tout entier avec l'État. Enfin, un conseil, Monsieur le Premier ministre : présenter vos condoléances à la République et à la famille du défunt président du Conseil Constitutionnel, pour qui aucune stigmatisation n'a été épargnée, vous rendrait plus congruent et conforme aux armoiries de la République dont vous êtes investi de la mission régalienne. Cela serait plus appréciable que vos acrimonies, devenues une marque déposée d'un modèle qui peine à faire ses émules.
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