(APS) – L’artiste-peintre sénégalais Souleymane Keita, une des figures de ‘’L’Ecole de Dakar’’, est décédé samedi matin à Dakar à l’âge de 67 ans, a annoncé la Direction des arts à l’Agence de Presse sénégalaise (APS).
‘’Il est décédé à la clinique Casahous à la suite d'une courte maladie. L’enterrement est prévu dimanche au cimetière musulman de Yoff, après la levée du corps prévue à 10 heures à la mosquée de la cité Alioune Sow’’, précise la même source.
Né en 1947 à Gorée, Souleymane Keita est considéré comme l'un des précurseurs de la création contemporaine au Sénégal. C’est en 1969 qu’il a commencé à exposer ses œuvres aux quatre coins du monde.
Keïta a étudié à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Dakar, sous la direction d’un autre peintre, Iba Ndiaye (1928-2008). Devenu professeur de céramique et de peinture au Jamaïca Arts Center à New-York, il a exposé en Afrique, en France, aux Etats-Unis, au Mexique et au Japon.
Dans son travail, essentiellement fondé sur l’abstrait, dans ses traits esthétiques, l’artiste use de symboles pour dire ses rapports à la spiritualité, son expérience personnelle, sa conception de l’identité et son africanité.
Le 31 janvier 2012, il avait reçu, lors de la rentrée solennelle des arts et des lettres, le Grand Prix des Arts pour l’ensemble de son œuvre. ‘’Il est le seul artiste qui a eu à être cité à l’unanimité par le jury. Il présente tous les critères que le jury avançait pour la distinction du lauréat’’, avait souligné, à cette occasion, Alioune Badiane, président du jury des arts.
ADC/AD
Autres articles
-
Affaire Farba Ngom: Mbaye Ndiaye dénonce une « condamnation à mort »
-
PJF: Fin d’audition de Farba Ngom… le député -maire a répondu à toutes les questions (avocat)
-
Soumbédioune, nuit de panique sur l’Atlantique : une pirogue de migrants clandestins déjouée par les vents et la police
-
Keur-Massar - Arnaques, visas et faux arrangements judiciaires : le faux procureur aux mille cartes SIM tombe dans les filets de la gendarmerie
-
La « machine de l'État » contre Papa Malick Ndour : l'inquiétant dérapage, selon Hamidou Anne



