« Nous nous réjouissons que ce cri de cœur ait été entendu parce que nous étions confrontés à beaucoup de difficultés dans la mise en œuvre des ressources qui ont été mises à notre disposition par l’État du Sénégal à travers la volonté du président de la République », tels sont les propos du président de la fédération patronale du tourisme du Sénégal (FOPITS), Mamadou Racine Sy, à l’issue d’une réunion d’évaluation du crédit hôtelier et touristique présidé par le ministre du tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr.
Après les rudes épreuves économiques auxquelles font face les acteurs privés du tourisme sénégalais, causées majoritairement par la Covid-19, il était urgent de penser à un plan de relance post-crise pour sauver ce secteur aussi stratégique économiquement. Et, en guise de réponse, le crédit hôtelier et touristique a été mis sur pied par l’État pour accompagner les professionnels du secteur. Mais, malheureusement pour le patronat, l’utilisation des ressources injectées pour accompagner cette mesure laisse à désirer.
« Maintenant, on a un outil qu’on appelle le crédit hôtelier qui permet de financer les investissements dans notre secteur et c’est là où il y a des problèmes. Parce que deux avaient été choisies et nous avions noté sur près de 400 dossiers qui avaient été présenté seul en réalité une vingtaine avaient l’objet d’un examen. Ce qui est quand même un niveau assez bas. Et donc nous nous en sommes préoccupés », a déploré Mamadou Racine Sy.
D’après lui, « quand le gouvernement met des mécanismes de soutien du secteur à travers le ministre des Finances et le ministre du tourisme pour la prise en charge d’un certain nombre de garanties, il faut aussi que les banques jouent le jeu. Et nous n'avons pas eu l’impression que c’est le cas parce qu'encore en tout cas, beaucoup ont dû renoncer à cause justement de ces garanties dites exorbitantes », ajoutera le président de la FOPITS.
Toutefois, des décisions formelles ont été prises au sortir de cette rencontre pour sauver le secteur touristique plus que jamais affaibli. Le président Racine Sy annonce que « des mesures immédiates ont été prises par le ministre pour nos préoccupations, qui sont des préoccupations justes, fondées qui seront prise en compte et nous nous félicitons de la qualité de cette rencontre. Comme vous le savez nous n'avons pas la langue de bois. Les discussions ont été quelques fois houleuses, tendues même, mais encore une fois nous sommes arrivé vraiment aux résultats escomptés. Nous repartons sur de bonnes bases. Il faut juste prier pour que la relance du tourisme soit effective et nous comptons comme toujours sur le soutien de l’État », avant de solliciter l'examen d'une possibilité de transformer les besoins en fonds de roulement...
Après les rudes épreuves économiques auxquelles font face les acteurs privés du tourisme sénégalais, causées majoritairement par la Covid-19, il était urgent de penser à un plan de relance post-crise pour sauver ce secteur aussi stratégique économiquement. Et, en guise de réponse, le crédit hôtelier et touristique a été mis sur pied par l’État pour accompagner les professionnels du secteur. Mais, malheureusement pour le patronat, l’utilisation des ressources injectées pour accompagner cette mesure laisse à désirer.
« Maintenant, on a un outil qu’on appelle le crédit hôtelier qui permet de financer les investissements dans notre secteur et c’est là où il y a des problèmes. Parce que deux avaient été choisies et nous avions noté sur près de 400 dossiers qui avaient été présenté seul en réalité une vingtaine avaient l’objet d’un examen. Ce qui est quand même un niveau assez bas. Et donc nous nous en sommes préoccupés », a déploré Mamadou Racine Sy.
D’après lui, « quand le gouvernement met des mécanismes de soutien du secteur à travers le ministre des Finances et le ministre du tourisme pour la prise en charge d’un certain nombre de garanties, il faut aussi que les banques jouent le jeu. Et nous n'avons pas eu l’impression que c’est le cas parce qu'encore en tout cas, beaucoup ont dû renoncer à cause justement de ces garanties dites exorbitantes », ajoutera le président de la FOPITS.
Toutefois, des décisions formelles ont été prises au sortir de cette rencontre pour sauver le secteur touristique plus que jamais affaibli. Le président Racine Sy annonce que « des mesures immédiates ont été prises par le ministre pour nos préoccupations, qui sont des préoccupations justes, fondées qui seront prise en compte et nous nous félicitons de la qualité de cette rencontre. Comme vous le savez nous n'avons pas la langue de bois. Les discussions ont été quelques fois houleuses, tendues même, mais encore une fois nous sommes arrivé vraiment aux résultats escomptés. Nous repartons sur de bonnes bases. Il faut juste prier pour que la relance du tourisme soit effective et nous comptons comme toujours sur le soutien de l’État », avant de solliciter l'examen d'une possibilité de transformer les besoins en fonds de roulement...
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