À Louga, le tribunal d’instance a été le théâtre d’un procès surréaliste mêlant infidélité, magie supposée et transport clandestin d’amour interdit. Une jeune mariée et son amant Jakartaman, Matar Mbengue, ont été jugés pour adultère et complicité d’adultère, dans une affaire aux allures de feuilleton où se croisent lettre de plainte du mari trompé, bague dite “magique” et harcèlement nocturne sur deux roues.
Un numéro échangé sur la route… et tout bascule
Tout commence par une banale course en moto Jakarta. Maty Ndiaye, jeune mariée, sollicite un transport auprès de Matar Mbengue. En cours de route, elle lui demande son numéro de téléphone. Ce dernier accepte, sans se douter — ou en feignant de l’ignorer — qu’il vient d’ouvrir la boîte de Pandore conjugale.
Très vite, les appels deviennent fréquents, les courses gratuites aussi… jusqu’au jour où le mari, B. Seck, commence à flairer le parfum de la trahison.
Mari cocu, mais stratège
Sûr de ses soupçons, B. Seck mène sa propre enquête conjugale. Il découvre des communications nocturnes suspectes, des allées et venues de sa femme avec le fameux Jakartaman. Il tente d’abord une médiation pacifique avec le jeune homme, ce dernier promet de s’éloigner. Mais les appels continuent. Et un jour, Matar Mbengue est surpris en train de déposer la dame chez elle, sous les yeux… du mari.
Furieux mais maîtrisé, B. Seck opte pour la voie judiciaire. Il dépose une plainte contre celui qui est devenu le rival de son foyer.
“Il m’a ensorcelée avec une bague magique !”
Les révélations lors de l’enquête sont croustillantes. Maty Ndiaye avoue l’adultère… mais affirme être victime d’un envoûtement orchestré par Matar : « Quand j’ai mis la bague qu’il m’a offerte, je suis devenue folle de lui. Je lui obéissais sans réfléchir », a-t-elle déclaré, sous les regards interloqués du tribunal.
Elle soutient avoir retrouvé ses esprits après que son oncle a retiré ladite bague, qu’elle qualifie de “maraboutée”. Une défense qui fait sourire dans les rangs, mais qui n’a pas suffi à attendrir le juge.
“Elle m’a harcelé”, se défend le Jakartaman
De son côté, Matar Mbengue ne nie pas la liaison, mais tente de jouer la carte de l’homme trompé à son tour :
« Elle m’a menti sur son statut matrimonial. C’est elle qui m’a approché. Je ne savais pas qu’elle était mariée. »
Il ajoute que, sur instruction de la gendarmerie, il avait supprimé son numéro, mais la jeune dame revenait toujours à la charge, même en passant par d’autres personnes.
Verdict : 5 jours avec sursis et 200 000 FCFA de dommages
Le tribunal a rendu son verdict après cette audience pleine de rebondissements :
• 5 jours de prison avec sursis pour les deux amants,
• Et 200 000 FCFA à verser solidairement au mari cocu en guise de réparation morale.
Un numéro échangé sur la route… et tout bascule
Tout commence par une banale course en moto Jakarta. Maty Ndiaye, jeune mariée, sollicite un transport auprès de Matar Mbengue. En cours de route, elle lui demande son numéro de téléphone. Ce dernier accepte, sans se douter — ou en feignant de l’ignorer — qu’il vient d’ouvrir la boîte de Pandore conjugale.
Très vite, les appels deviennent fréquents, les courses gratuites aussi… jusqu’au jour où le mari, B. Seck, commence à flairer le parfum de la trahison.
Mari cocu, mais stratège
Sûr de ses soupçons, B. Seck mène sa propre enquête conjugale. Il découvre des communications nocturnes suspectes, des allées et venues de sa femme avec le fameux Jakartaman. Il tente d’abord une médiation pacifique avec le jeune homme, ce dernier promet de s’éloigner. Mais les appels continuent. Et un jour, Matar Mbengue est surpris en train de déposer la dame chez elle, sous les yeux… du mari.
Furieux mais maîtrisé, B. Seck opte pour la voie judiciaire. Il dépose une plainte contre celui qui est devenu le rival de son foyer.
“Il m’a ensorcelée avec une bague magique !”
Les révélations lors de l’enquête sont croustillantes. Maty Ndiaye avoue l’adultère… mais affirme être victime d’un envoûtement orchestré par Matar : « Quand j’ai mis la bague qu’il m’a offerte, je suis devenue folle de lui. Je lui obéissais sans réfléchir », a-t-elle déclaré, sous les regards interloqués du tribunal.
Elle soutient avoir retrouvé ses esprits après que son oncle a retiré ladite bague, qu’elle qualifie de “maraboutée”. Une défense qui fait sourire dans les rangs, mais qui n’a pas suffi à attendrir le juge.
“Elle m’a harcelé”, se défend le Jakartaman
De son côté, Matar Mbengue ne nie pas la liaison, mais tente de jouer la carte de l’homme trompé à son tour :
« Elle m’a menti sur son statut matrimonial. C’est elle qui m’a approché. Je ne savais pas qu’elle était mariée. »
Il ajoute que, sur instruction de la gendarmerie, il avait supprimé son numéro, mais la jeune dame revenait toujours à la charge, même en passant par d’autres personnes.
Verdict : 5 jours avec sursis et 200 000 FCFA de dommages
Le tribunal a rendu son verdict après cette audience pleine de rebondissements :
• 5 jours de prison avec sursis pour les deux amants,
• Et 200 000 FCFA à verser solidairement au mari cocu en guise de réparation morale.
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