Agriculture et école / Lutte contre le changement climatique : l’ASERGMV et l’ambassade d’Israël misent sur l'aménagement des jardins scolaires.


Dans le cadre de la mise en œuvre de ses initiatives, l'Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGVM) a inauguré des jardins botaniques installés dans les écoles élémentaires Touba Diacksao de la commune de Pikine-Est. Selon le directeur de l'ASERGMV, Oumar Abdoulaye Ba ,"il faudrait prendre en compte l'éducation environnementale dans nos établissements scolaires, pour créer un environnement sain au niveau de l'école. La plupart de l'espace qu'on avait entre les salles de classes et les murs ce sont des dépotoirs d'ordures. Cela était regrettable et nous avons pris l'engagement de joindre l'utile à l'agréable, c'est à dire créer un environnement sain, transformer ces poubelles et en faire des jardins qui sont capables de produire des revenus pour les femmes", a-t-il annoncé. Une opportunité qui permet de régler énormément de choses pour la recherche de solutions. "Des solutions pour lutter contre le changement climatique. Mais aussi des solutions à la désertification, des solutions à la résolution de la souveraineté alimentaire. Assister ces femmes à avoir une production soutenue", a-t-il fait savoir lors de sa prise de parole lors de la cérémonie qui a eu lieu ce 6 janvier dans une école de Pikine-Est qui accueille ledit projet "Agriculture et école." Selon lui toujours, "nous sommes confrontés à la question de l'espace. C'est pourquoi nous sommes retournés vers les écoles et on s'est rendu compte qu'on pouvait nettoyer ces écoles, en faire des jardins, faire des pépinières pour la production d'arbres fruitiers et d'arbres forestiers pour la commune. C'est-à-dire reboiser des arbres fruitiers à l'intérieur des maisons, et au niveau des rues mettre d'autres arbres. En même temps faire de la culture maraîchère au niveau des armées. Permettre aux élèves d'être en contact avec un environnement sain et leur permettre de pratiquer la culture maraîchère. Ça permet aussi de créer une dynamique entre les parents d'élèves, les professeurs et les élèves". 

projet pilote qui concerne 12 écoles avec un model modèle économique claire. Dans chaque jardin il y’a 120 tables qui peuvent générer chacune 5000 frs cfa par tables, soit 600 000 par semaine .
 
Prenant la parole à son tour,  l'ambassadeur d'Israël au Sénégal, le partenaire financier et technique dudit projet ajoute : "Ces actes de coopération sont basés sur une convergence d'intérêts. Israël est confronté à des défis qui sont similaires à beaucoup d’égards aux défis auxquelles nos amis sénégalais sont confrontés. Que ce soit la gestion de l'eau en climat aride, les questions à la sécurité alimentaire, la désertification, la lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi une convergence de valeurs, au premier rang desquels la valeur de la transmission est cette valeur de l'éducation. Et donc quand nos amis de la grande muraille verte nous ont proposé de nous associer à cette action, nous avons tout de suite dit oui. Parce que nous avons compris qu'au delà de l'objectif complet, c’est un enjeu. Nous avons la possibilité de nous associer et de faire ce schéma ensemble avec des agents de changement, des gens qui sont là pour faire évoluer les choses, pour le bien du Sénégal. Et de notre côté, il nous a été donné cette possibilité d'œuvrer au rapprochement israélo-sénégalais", a expliqué M. Ben Gourgel, ambassadeur d'Israël au Sénégal. Ce projet est un investissement optimisé pour permettre à ces femmes de fonctionner avec zéro charge. 
La contribution de l'ambassade d'Israël et la contribution de la mairie,  donne un budget de 10.000$ par jardin (école), soit 6.000.000 de francs...
Lundi 6 Février 2023
Dakaractu




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