La Télévision futurs médias (Tfm) va répondre aujourd’hui devant le Tribunal correctionnel du délit de plagiat. Celui-ci porte sur une série de sketchs humoristiques qui couvrait toute la période du mois de jeûne intitulé Coumba bagne, Sambay Rassou et produite par l’artiste et réalisatrice Mariétou Kane dite Marie Laure. Cette dernière a attrait les responsables de la chaîne de Youssou Ndour à la barre.
Les responsables de la Télévision futurs médias (Tfm) seront devant le Tribunal correctionnel, aujourd’hui. C’est pour répondre d’un délit de plagiat. Ils sont attraits à la barre par l’artiste et réalisatrice Mariétou Kane de Marilor group. Cette dame leur reproche d’avoir plagié le concept d’un film qu’elle avait réalisé pour les besoins du Ramadan. La réalisatrice avait, en effet, créé une série de thèmes humoristiques qui couvrait toute la période du mois de jeûne intitulé Coumba bagne, Sambay Rassou. Ainsi, elle avait développé trente sketchs, qui visent à partir du rire à renforcer et à aider les fidèles musulmans à mieux pratiquer leur religion. «J’avais remarqué que les gens commettaient beaucoup d’erreurs dans la pratique de la religion, notamment dans la prière», a souligné Marie Laure.
C’est dans l’optique de corriger ces manquements que l’idée lui est venue, à travers cette production, d’améliorer la qualité des pratiques sans heurter la conscience des fidèles. Ainsi, la réalisatrice a d’abord remis à la Rts un Cd pilote de 6 sketchs pour visionner. Les responsables de la Rts, qui ont apprécié la production du fait qu’il se démarque des autres par son originalité, avaient tout de même décliné la proposition. Ils avaient avancé comme prétexte l’absence d’un sponsor pour accompagner cette production.
Devant ce rejet de la Rts, Marie Laure va proposer sa production à la Tfm, qui l’avait aussi visionnée. Mais, la chaîne de Youssou Ndour n’était pas preneuse sans l’appui d’un sponsor que devait trouver la réalisatrice. C’est ainsi que cette dernière s’est retournée vers la Rdv, qui a trouvé la série très intéressante pour les populations. Mais, quand la télévision de Ben Bass Diagne a commencé à diffuser la série, la Tfm en a fait autant en reprenant le même concept et les mêmes thèmes. Seuls les personnages étaient changés dans cette production, souligne l’actrice. Le téléfilm de la Tfm a été baptisé Bou Tabaski dioté. La ressemblance étant trop frappante, cela ne pouvait pas relever, aux yeux de Mariétou Kane, que de la coïncidence.
Sur ce, elle a interpelé Moustapha Diop, Directeur de la production en son temps à la Télévision futurs média. «Quand on m’a appelée à la Rdv pour me demander si j’avais vendu la production à la Tfm, j’ai d’abord arrêté mes activités pour voir ce qu’ils ont produit. Au début, je me suis dis que c’est de la ressemblance, mais à force de suivre le film, je me suis rendue compte que le concept était pris sans mon consentement», a-t-elle expliqué. Avant d’accuser : «Ils avaient plagié.»
Une accusation que le chargé du programme culturel de la Tfm réfute, en soutenant que c’est de la coïncidence. Selon la réalisatrice, ce responsable avait même soutenu qu’il en est le concepteur. Mais, la réalisatrice qui est convaincue du contraire, a écrit une lettre ouverte à Youssou Ndour qui est restée sans suite.
Suite à ce premier pas, elle sera appelée par Moustapha Diop qui va lui proposer un arrangement à l’amiable. Seulement, le chargé du programme culturel de Tfm n’ira pas au bout de sa logique. Ce qui a amené Mme Kane à adresser une seconde lettre ouverte au ministre de la Culture qui, malheureusement va connaître le même sort que la première.
Sur ce, il s’en est suivi une plainte qui a atterri au Tribunal correctionnel. La consignation déjà payée, l’affaire sera jugée ce mardi 25 septembre. Mais, il faut rappeler qu’une lettre de réparation a été adressée à la réalisatrice de Marilor group. Et dans ce courrier, Joséphine Mboup, responsable de la Production de la Tfm avait confirmé avoir visionné avec son équipe le Cd pilote pour le mois de Ramadan 2011.
Toutes les tentatives pour recueillir la version de l’équipe de Tfm sont restées vaines. Boubacar Ndour, le directeur des programmes de cette chaîne, dit ne pas être au courant de cette affaire. Quant au directeur général, Boubacar Bâ, vers qui Joséphine Mboup a renvoyé Le Quotidien, il est resté injoignable.
justin@lequotidien.sn
Les responsables de la Télévision futurs médias (Tfm) seront devant le Tribunal correctionnel, aujourd’hui. C’est pour répondre d’un délit de plagiat. Ils sont attraits à la barre par l’artiste et réalisatrice Mariétou Kane de Marilor group. Cette dame leur reproche d’avoir plagié le concept d’un film qu’elle avait réalisé pour les besoins du Ramadan. La réalisatrice avait, en effet, créé une série de thèmes humoristiques qui couvrait toute la période du mois de jeûne intitulé Coumba bagne, Sambay Rassou. Ainsi, elle avait développé trente sketchs, qui visent à partir du rire à renforcer et à aider les fidèles musulmans à mieux pratiquer leur religion. «J’avais remarqué que les gens commettaient beaucoup d’erreurs dans la pratique de la religion, notamment dans la prière», a souligné Marie Laure.
C’est dans l’optique de corriger ces manquements que l’idée lui est venue, à travers cette production, d’améliorer la qualité des pratiques sans heurter la conscience des fidèles. Ainsi, la réalisatrice a d’abord remis à la Rts un Cd pilote de 6 sketchs pour visionner. Les responsables de la Rts, qui ont apprécié la production du fait qu’il se démarque des autres par son originalité, avaient tout de même décliné la proposition. Ils avaient avancé comme prétexte l’absence d’un sponsor pour accompagner cette production.
Devant ce rejet de la Rts, Marie Laure va proposer sa production à la Tfm, qui l’avait aussi visionnée. Mais, la chaîne de Youssou Ndour n’était pas preneuse sans l’appui d’un sponsor que devait trouver la réalisatrice. C’est ainsi que cette dernière s’est retournée vers la Rdv, qui a trouvé la série très intéressante pour les populations. Mais, quand la télévision de Ben Bass Diagne a commencé à diffuser la série, la Tfm en a fait autant en reprenant le même concept et les mêmes thèmes. Seuls les personnages étaient changés dans cette production, souligne l’actrice. Le téléfilm de la Tfm a été baptisé Bou Tabaski dioté. La ressemblance étant trop frappante, cela ne pouvait pas relever, aux yeux de Mariétou Kane, que de la coïncidence.
Sur ce, elle a interpelé Moustapha Diop, Directeur de la production en son temps à la Télévision futurs média. «Quand on m’a appelée à la Rdv pour me demander si j’avais vendu la production à la Tfm, j’ai d’abord arrêté mes activités pour voir ce qu’ils ont produit. Au début, je me suis dis que c’est de la ressemblance, mais à force de suivre le film, je me suis rendue compte que le concept était pris sans mon consentement», a-t-elle expliqué. Avant d’accuser : «Ils avaient plagié.»
Une accusation que le chargé du programme culturel de la Tfm réfute, en soutenant que c’est de la coïncidence. Selon la réalisatrice, ce responsable avait même soutenu qu’il en est le concepteur. Mais, la réalisatrice qui est convaincue du contraire, a écrit une lettre ouverte à Youssou Ndour qui est restée sans suite.
Suite à ce premier pas, elle sera appelée par Moustapha Diop qui va lui proposer un arrangement à l’amiable. Seulement, le chargé du programme culturel de Tfm n’ira pas au bout de sa logique. Ce qui a amené Mme Kane à adresser une seconde lettre ouverte au ministre de la Culture qui, malheureusement va connaître le même sort que la première.
Sur ce, il s’en est suivi une plainte qui a atterri au Tribunal correctionnel. La consignation déjà payée, l’affaire sera jugée ce mardi 25 septembre. Mais, il faut rappeler qu’une lettre de réparation a été adressée à la réalisatrice de Marilor group. Et dans ce courrier, Joséphine Mboup, responsable de la Production de la Tfm avait confirmé avoir visionné avec son équipe le Cd pilote pour le mois de Ramadan 2011.
Toutes les tentatives pour recueillir la version de l’équipe de Tfm sont restées vaines. Boubacar Ndour, le directeur des programmes de cette chaîne, dit ne pas être au courant de cette affaire. Quant au directeur général, Boubacar Bâ, vers qui Joséphine Mboup a renvoyé Le Quotidien, il est resté injoignable.
justin@lequotidien.sn
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