C’est un chiffre qui glace le sang : 86 universités privées au Sénégal continuent d’inscrire, de faire payer, d’enseigner... sans aucune reconnaissance officielle de leurs diplômes. Autrement dit, des milliers d’étudiants se battent, passent des années à étudier, pendant que leurs parents se saignent pour financer une formation qui, au final, ne vaut rien. Ces établissements illégaux opèrent au grand jour, transformant l’enseignement supérieur privé en roulette russe éducative. Et pendant ce temps, c’est l’avenir de toute une jeunesse qu’on joue à pile ou face.
Pourtant, tout n’est pas noir dans le secteur privé. Le Sénégal compte aujourd’hui 289 universités privées, et une majorité d’entre elles respectent les normes. Mieux encore : le pays est devenu un véritable hub universitaire pour l’Afrique francophone, attirant des étudiants du Maghreb, de l’Afrique centrale et même de la diaspora. Mais ce rayonnement est gravement menacé par ces écoles fantômes qui minent la crédibilité du système. Et la responsabilité est double : celle des fondateurs, mais aussi celle de l’État, qui n’a pas assez contrôlé, pas assez averti, pas assez sanctionné.
Le gouvernement a choisi une stratégie de la main tendue, donnant une dernière chance aux contrevenants de se régulariser. Réunions, rappels des règles, monitoring : tout est mis en place pour éviter une fermeture brutale. Mais le message est clair : si d’ici quelques mois les conditions ne sont pas respectées, l’État frappera fort. Et ceux qui auront ignoré les avertissements ne pourront plus se cacher derrière les larmes des parents ruinés ou des diplômés au diplôme vide. Car une chose est sûre : la tolérance zéro arrive, et cette fois, les chiffres parlent plus fort que les promesses.
Pourtant, tout n’est pas noir dans le secteur privé. Le Sénégal compte aujourd’hui 289 universités privées, et une majorité d’entre elles respectent les normes. Mieux encore : le pays est devenu un véritable hub universitaire pour l’Afrique francophone, attirant des étudiants du Maghreb, de l’Afrique centrale et même de la diaspora. Mais ce rayonnement est gravement menacé par ces écoles fantômes qui minent la crédibilité du système. Et la responsabilité est double : celle des fondateurs, mais aussi celle de l’État, qui n’a pas assez contrôlé, pas assez averti, pas assez sanctionné.
Le gouvernement a choisi une stratégie de la main tendue, donnant une dernière chance aux contrevenants de se régulariser. Réunions, rappels des règles, monitoring : tout est mis en place pour éviter une fermeture brutale. Mais le message est clair : si d’ici quelques mois les conditions ne sont pas respectées, l’État frappera fort. Et ceux qui auront ignoré les avertissements ne pourront plus se cacher derrière les larmes des parents ruinés ou des diplômés au diplôme vide. Car une chose est sûre : la tolérance zéro arrive, et cette fois, les chiffres parlent plus fort que les promesses.
Autres articles
-
Mbacké- Fusils, munitions et ras-clou: la police fait tomber Ibou Diba, chef d’un gang armé, et saisit un arsenal inquiétant
-
Thiéyène Djoloff 2025- Serigne Abô Mbacké Fallou Asta Dièye revient sur ce qui lie la cité à Cheikh Ahmadou Bamba
-
Installation du SED : L’APR se renforce à Kaolack pour la reconquête du pouvoir
-
Marie Rose Khady Fatou Faye recadre Abdou Mbow : « Le Sénégal a choisi la rupture, pas vos calculs de pouvoir! »
-
Assemblée générale de la PAFO à Dakar : 15 ans d’unité et de progrès pour les producteurs africains



