Le bras de fer entre la Direction générale des impôts et domaines (DGID) et Woodside Energy s’apprête à connaître un tournant décisif. Comme le rapporte le quotidien Libération, les deux parties seront de nouveau devant les tribunaux ce 18 décembre, après un renvoi ferme ordonné lors de la dernière audience. Woodside devra cette fois déposer ses observations, une étape clé avant la poursuite de la procédure.
Selon Libération, le Fisc a récemment versé au dossier une pièce centrale : une lettre signée par Abdoulaye Daouda Diallo, alors ministre des Finances et du Budget, adressée à Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Mines. Cette correspondance, qui éclaire les implications fiscales de la cession totale des droits et intérêts de Far Sénégal RSSD à Woodside Energy, confirme sans ambiguïté la position de la DGID.
Dans cette lettre, révélée par Libération, Abdoulaye Daouda Diallo précise que la cession réalisée par Far Sénégal « ne bénéficie d’aucun dispositif dérogatoire » au Code général des Impôts. Autrement dit, selon l’ancien ministre, l’opération est pleinement soumise au régime fiscal de droit commun, notamment aux dispositions du Code général des impôts de 2012. Cette clarification vient contredire la position de Woodside, qui soutenait jusque-là que la transaction ne pouvait faire l’objet d’aucun redressement.
L’enjeu financier est colossal : 41.467.543.147 Fcfa. Une somme que le Fisc réclame depuis 2023 à Woodside, laquelle avait saisi le tribunal de Dakar pour contester formellement les titres de perception qui la visent. Face à l’ampleur du litige, l’opérateur australien a ensuite porté l’affaire devant le CIRDI, le tribunal arbitral de la Banque mondiale.
Toujours selon Libération, le 18 septembre 2025, l’Italien Attila M. Tanzi, désigné par le Sénégal, a officiellement accepté sa mission d’arbitre. Dans cette procédure enregistrée au CIRDI le 30 mai 2025, l’État du Sénégal s’est attaché les services du cabinet Gide, tandis que Woodside est représentée par Herbert Smith Freehills Kramer.
Selon Libération, le Fisc a récemment versé au dossier une pièce centrale : une lettre signée par Abdoulaye Daouda Diallo, alors ministre des Finances et du Budget, adressée à Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Mines. Cette correspondance, qui éclaire les implications fiscales de la cession totale des droits et intérêts de Far Sénégal RSSD à Woodside Energy, confirme sans ambiguïté la position de la DGID.
Dans cette lettre, révélée par Libération, Abdoulaye Daouda Diallo précise que la cession réalisée par Far Sénégal « ne bénéficie d’aucun dispositif dérogatoire » au Code général des Impôts. Autrement dit, selon l’ancien ministre, l’opération est pleinement soumise au régime fiscal de droit commun, notamment aux dispositions du Code général des impôts de 2012. Cette clarification vient contredire la position de Woodside, qui soutenait jusque-là que la transaction ne pouvait faire l’objet d’aucun redressement.
L’enjeu financier est colossal : 41.467.543.147 Fcfa. Une somme que le Fisc réclame depuis 2023 à Woodside, laquelle avait saisi le tribunal de Dakar pour contester formellement les titres de perception qui la visent. Face à l’ampleur du litige, l’opérateur australien a ensuite porté l’affaire devant le CIRDI, le tribunal arbitral de la Banque mondiale.
Toujours selon Libération, le 18 septembre 2025, l’Italien Attila M. Tanzi, désigné par le Sénégal, a officiellement accepté sa mission d’arbitre. Dans cette procédure enregistrée au CIRDI le 30 mai 2025, l’État du Sénégal s’est attaché les services du cabinet Gide, tandis que Woodside est représentée par Herbert Smith Freehills Kramer.
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