Dans l'entretien accordé à Jeune Afrique, le président de la République Macky Sall est revenu sur la place qu'occupent les membres de sa famille dans les postes stratégiques du pays.
Face à la question suivante : les sénégalais n'ont guère apprécié l'influence exercée par Karim Wade lorsque son père était président. Aujourd'hui, on prête à votre épouse Marième Faye Sall un grand pouvoir, et la présence de votre frère et d'autres membres de votre famille sur les listes de la mouvance présidentielle lors des dernières élections locales a été critiquée. Comprenez-vous les soupçons de népotisme ainsi exprimés?
La réponse du président Macky Sall ne s'est pas fait attendre : "Je peux comprendre beaucoup de choses, sauf la mauvaise foi. Comment on peut comparer ces deux situations? De qui parle t-on? De mon frère? S'il avait été nommé par décret à une haute fonction, ou s'il avait obtenu un tel ou tel marché, ces critiques seraient pertinentes.
Mais il a été élu dans une ville, Guédiawaye de 500 000 habitants, dans la banlieue de Dakar, où il s'est battu aux côtés de ses camarades du parti, et sans mon soutien d'ailleurs.
Comme mon beau-frère à Saint-Louis. Ce sont des élections et non une désignation.
Si je pouvais intervenir, forcer la décision, mon parti aurait-il perdu à Dakar ou dans d'autres villes?
Quant à mon épouse, elle est à mes côtés comme toutes les épouses du monde. Nous discutons. Elle travaille avec sa fondation qui cherche des investisseurs, notamment dans le domaine de l'éducation.
Et alors? Aujourd'hui, on parle d'elle, demain ce sera mon fils... Heureusement, il est encore petit, sinon on m'accuserait de réduire mon mandat pour lui céder la place!
Soyons sérieux! Les sénégalais méritent mieux que ce genre de polémiques.
Face à la question suivante : les sénégalais n'ont guère apprécié l'influence exercée par Karim Wade lorsque son père était président. Aujourd'hui, on prête à votre épouse Marième Faye Sall un grand pouvoir, et la présence de votre frère et d'autres membres de votre famille sur les listes de la mouvance présidentielle lors des dernières élections locales a été critiquée. Comprenez-vous les soupçons de népotisme ainsi exprimés?
La réponse du président Macky Sall ne s'est pas fait attendre : "Je peux comprendre beaucoup de choses, sauf la mauvaise foi. Comment on peut comparer ces deux situations? De qui parle t-on? De mon frère? S'il avait été nommé par décret à une haute fonction, ou s'il avait obtenu un tel ou tel marché, ces critiques seraient pertinentes.
Mais il a été élu dans une ville, Guédiawaye de 500 000 habitants, dans la banlieue de Dakar, où il s'est battu aux côtés de ses camarades du parti, et sans mon soutien d'ailleurs.
Comme mon beau-frère à Saint-Louis. Ce sont des élections et non une désignation.
Si je pouvais intervenir, forcer la décision, mon parti aurait-il perdu à Dakar ou dans d'autres villes?
Quant à mon épouse, elle est à mes côtés comme toutes les épouses du monde. Nous discutons. Elle travaille avec sa fondation qui cherche des investisseurs, notamment dans le domaine de l'éducation.
Et alors? Aujourd'hui, on parle d'elle, demain ce sera mon fils... Heureusement, il est encore petit, sinon on m'accuserait de réduire mon mandat pour lui céder la place!
Soyons sérieux! Les sénégalais méritent mieux que ce genre de polémiques.
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