
Une experte indépendante des Nations Unies, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a exhorté les États à mettre fin à la « guerre contre la drogue ».
Le dernier rapport de l'ONU expose une consommation en hausse des substances illicites dans le monde. Cependant, la rapporteure spéciale des Nations Unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, suggère d'abandonner complètement la lutte contre ce fléau toxique à l'humanité, invitant plutôt « tous les États à se concentrer sur la dignité, la santé publique et les droits de l’homme ».
Du point de vue de l'experte onusienne, Il faut "mettre fin à la guerre contre la drogue, car il s’agit d’une guerre contre les personnes." Et donc, les États devraient évaluer la possibilité de créer un mécanisme chargé de surveiller la situation des politiques en matière de drogues et des droits de l’homme. D’autant que la réduction des risques en tant qu’approche améliorera la confiance, le dialogue, la créativité et l’innovation en ce moment urgent de changement de paradigme. « Les cadres réglementaires doivent être élaborés de manière cohérente par les États, sur la base de preuves scientifiques, en tenant compte des asymétries de pouvoir et sans subir l’influence indue des entreprises », exige madame Mofokeng.

Un argument pour ainsi dire que la criminalisation n’est qu’une option unique et extrême au sein d’un éventail de réglementations.
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