Le président français Emmanuel Macron a proposé lundi son ministre démissionnaire des Affaires étrangères Stéphane Séjourné comme commissaire européen, doté d'attributions élargies, après la démission fracassante de Thierry Breton, qui était chargé du Marché intérieur, a annoncé l'Elysée.
"Depuis la Présidence française du Conseil de l’UE en 2022 et son deuxième discours de la Sorbonne en avril 2024, le (chef de l'Etat) a toujours défendu l'obtention pour la France d'un portefeuille-clé de Commissaire européen, centré sur les enjeux de souveraineté industrielle, technologique et de compétitivité européenne", a souligné la présidence.
Stéphane Séjourné a été "président du groupe Renew (centristes et libéraux, NDLR) au Parlement européen au cours de la précédente législature et répond à l'ensemble des critères requis. Son engagement européen lui permettra de porter pleinement cet agenda de souveraineté", ajoute l'Elysée.
Le portefeuille confié au commissaire français devrait être "élargi" aux "outils de financement de la compétitivité", et doté d'un statut de vice-président exécutif, indique-t-on de source européenne.
Emmanuel Macron remercie, par ailleurs, Thierry Breton, "un remarquable Commissaire européen" qui a "fortement contribué à faire avancer une politique de souveraineté européenne dans les domaines du numérique (DSA/DMA), du soutien à la base industrielle et technologique de défense européenne ainsi qu’en faveur de la résilience du marché unique de l’Union européenne pendant la crise du Covid".
Thierry Breton a annoncé lundi démissionner avec effet immédiat, affirmant que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, avec qui il était en froid, avait réclamé son retrait au président français.
Selon lui, Mme von der Leyen a proposé à la France en "guise de compromis politique", dans "la toute dernière ligne droite" de la formation de son futur collège, "un portefeuille prétendument plus influent pour la France".
A Paris, on réfute toute pression de Mme von der Leyen mais on laisse entendre qu'il fallait une personnalité qui ait la "confiance" à la fois du président et de la présidente de la Commission.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on met aussi en avant la volonté de "renforcer" le pôle Renew au sein de la Commission au côté de la droite (Parti populaire européen) et de la gauche (Sociaux-démocrates).
"Les trois familles politiques de la coalition PPE, S&D, Renew, ont nommé au fur et à mesure de l’été leurs commissaires, il y a une forme d’équilibre politique qu'il est apparu nécessaire de renforcer. C’est dans ce contexte que le nom de Séjourné est apparu", relève-t-on.
Après la défaire du camp macroniste aux européennes et législatives qui ont suivi et la nomination d'un Premier ministre de droite, Michel Barnier, Emmanuel Macron a aussi voulu souligner qu'il entendait garder la main sur les questions européennes, en choisissant un proche, dans un contexte de quasi-cohabitation.
"C'est une façon pour lui de réaffirmer que l’Europe reste son domaine et reste avec un agenda de souveraineté européenne porté par la famille Renew, avec une logique politique, au-delà du sujet du seul portefeuille", pointe-t-on dans son entourage.
Michel Barnier a affirmé jeudi devant son camp qu'il n'y avait à ses yeux "pas de domaines réservés" au président de la République - traditionnelement la Défense et les Affaires étrangères - préférant évoquer des "domaines partagés".
"Depuis la Présidence française du Conseil de l’UE en 2022 et son deuxième discours de la Sorbonne en avril 2024, le (chef de l'Etat) a toujours défendu l'obtention pour la France d'un portefeuille-clé de Commissaire européen, centré sur les enjeux de souveraineté industrielle, technologique et de compétitivité européenne", a souligné la présidence.
Stéphane Séjourné a été "président du groupe Renew (centristes et libéraux, NDLR) au Parlement européen au cours de la précédente législature et répond à l'ensemble des critères requis. Son engagement européen lui permettra de porter pleinement cet agenda de souveraineté", ajoute l'Elysée.
Le portefeuille confié au commissaire français devrait être "élargi" aux "outils de financement de la compétitivité", et doté d'un statut de vice-président exécutif, indique-t-on de source européenne.
Emmanuel Macron remercie, par ailleurs, Thierry Breton, "un remarquable Commissaire européen" qui a "fortement contribué à faire avancer une politique de souveraineté européenne dans les domaines du numérique (DSA/DMA), du soutien à la base industrielle et technologique de défense européenne ainsi qu’en faveur de la résilience du marché unique de l’Union européenne pendant la crise du Covid".
Thierry Breton a annoncé lundi démissionner avec effet immédiat, affirmant que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, avec qui il était en froid, avait réclamé son retrait au président français.
Selon lui, Mme von der Leyen a proposé à la France en "guise de compromis politique", dans "la toute dernière ligne droite" de la formation de son futur collège, "un portefeuille prétendument plus influent pour la France".
A Paris, on réfute toute pression de Mme von der Leyen mais on laisse entendre qu'il fallait une personnalité qui ait la "confiance" à la fois du président et de la présidente de la Commission.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on met aussi en avant la volonté de "renforcer" le pôle Renew au sein de la Commission au côté de la droite (Parti populaire européen) et de la gauche (Sociaux-démocrates).
"Les trois familles politiques de la coalition PPE, S&D, Renew, ont nommé au fur et à mesure de l’été leurs commissaires, il y a une forme d’équilibre politique qu'il est apparu nécessaire de renforcer. C’est dans ce contexte que le nom de Séjourné est apparu", relève-t-on.
Après la défaire du camp macroniste aux européennes et législatives qui ont suivi et la nomination d'un Premier ministre de droite, Michel Barnier, Emmanuel Macron a aussi voulu souligner qu'il entendait garder la main sur les questions européennes, en choisissant un proche, dans un contexte de quasi-cohabitation.
"C'est une façon pour lui de réaffirmer que l’Europe reste son domaine et reste avec un agenda de souveraineté européenne porté par la famille Renew, avec une logique politique, au-delà du sujet du seul portefeuille", pointe-t-on dans son entourage.
Michel Barnier a affirmé jeudi devant son camp qu'il n'y avait à ses yeux "pas de domaines réservés" au président de la République - traditionnelement la Défense et les Affaires étrangères - préférant évoquer des "domaines partagés".
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