Avril 2022, dans une salle aux formes curvilignes revêtues de fresques romaines au cœur de l’Italie qui a vu naître sur son sol Galilée et Bonacci -deux mathématiciens de génie – le monde célèbre pour une seconde fois un génie africain dans les mathématiques avec une distinction pour la postérité : le prix Ramanujan 2022 décerné au jeune directeur de l’institut africain des sciences mathématiques de M’Bour Prof. M. Moustapha FALL.
La distinction s’inspire du mathématicien autodidacte indien Srinivasa Ramanujan qui révolutionna malgré les insuffisances de sa formation académique les formules et théorèmes du 19eme siècle sur les nombres, les fractions continues et les séries divergentes. Une vie courte mais tellement prodigieuse pour le génie indien qui gratifia même l’humanité d’un système de notation pour formaliser les énoncés et les démonstrations.
Les recherches sur l’existence et la non-existence de solutions d’équations aux dérivées partielles linéaires et non linéaires inspirées de la géométrie et des mathématiques physiques du jeune professeur et directeur de l’AIMS ont convaincu le jury compose’ d’éminents mathématiciens de tous les continents pour cette prestigieuse récompense dédiée aux jeunes scientifiques de moins de 45 ans, dans une Afrique qui ne compte ni Nobels en maths , ni médaille Fields mais qui veut malgré tout apporter sa pierre aux maths pures et fondamentales.
Le Président Wade ne s’est pas trompé en choisissant M’Bour dans la région de Thiès, au confluent des alizés maritimes pour abriter un centre d’excellence en maths dans le sillage du premier établissement AIMS installé au Cap, en Afrique du Sud en 2003. Depuis, le modèle du Cap a été répliqué au Sénégal en 2011, au Ghana, au Cameroun et au Rwanda, afin de constituer un réseau panafricain de centres d’excellence pour la formation supérieure en sciences mathématiques et faire émerger ou naître sur le continent le prochain A. Einstein.
L’AIMS de M’bour et la prestigieuse distinction pour son directeur valident donc une stratégie panafricaine visant à mutualiser l’intelligence des jeunes chercheurs africains dans la transformation et le renouveau scientifique du continent. Il est heureux de constater que le Sénégal, son école et ses chercheurs sont déjà à la pointe de ce trend comme quoi l’école sénégalaise malgré ses convulsions garde encore des marges de progression. Le Professeur Fall, directeur de l’AIMS est un pur produit de l’école et de l’université publique sénégalaise.
Niché au sommet de la pyramide, l’AIMS dans la région thies rehausse sa visibilité et son rayonnement dans la matrice universitaire continentale, son statut va se renforcer avec l’Ecole Polytechnique de Thiès dont les enseignants triés sur le volet dans les sciences de l’ingénieur, et la nouvelle pépinière issue des classes préparatoires MSup – Mph sur le campus de l’EPT, l’université de la région qui s’est orientée dans les formation de pointe en sciences et techniques sera la base du polygone , le tout formant un hub comme Paris Sarclay en France. D’ailleurs Thiès devrait avoir un statut spécial qui unit la formation scientifique et technique e avec celle de l'armée, de l’ENSA et bientôt des hydrocarbures.
En attendant, tout indique que Thiès est tout prête pour les futures conjectures mathématiques qui hantent les futurs et prochains Nobels et médailles Fields, comme quoi dans la ville des nœuds ferroviaires : « Nul n'entre s'il n'est géomètre ».
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons. Spécial Pm
Cons. Et Expert Infrastructure
La distinction s’inspire du mathématicien autodidacte indien Srinivasa Ramanujan qui révolutionna malgré les insuffisances de sa formation académique les formules et théorèmes du 19eme siècle sur les nombres, les fractions continues et les séries divergentes. Une vie courte mais tellement prodigieuse pour le génie indien qui gratifia même l’humanité d’un système de notation pour formaliser les énoncés et les démonstrations.
Les recherches sur l’existence et la non-existence de solutions d’équations aux dérivées partielles linéaires et non linéaires inspirées de la géométrie et des mathématiques physiques du jeune professeur et directeur de l’AIMS ont convaincu le jury compose’ d’éminents mathématiciens de tous les continents pour cette prestigieuse récompense dédiée aux jeunes scientifiques de moins de 45 ans, dans une Afrique qui ne compte ni Nobels en maths , ni médaille Fields mais qui veut malgré tout apporter sa pierre aux maths pures et fondamentales.
Le Président Wade ne s’est pas trompé en choisissant M’Bour dans la région de Thiès, au confluent des alizés maritimes pour abriter un centre d’excellence en maths dans le sillage du premier établissement AIMS installé au Cap, en Afrique du Sud en 2003. Depuis, le modèle du Cap a été répliqué au Sénégal en 2011, au Ghana, au Cameroun et au Rwanda, afin de constituer un réseau panafricain de centres d’excellence pour la formation supérieure en sciences mathématiques et faire émerger ou naître sur le continent le prochain A. Einstein.
L’AIMS de M’bour et la prestigieuse distinction pour son directeur valident donc une stratégie panafricaine visant à mutualiser l’intelligence des jeunes chercheurs africains dans la transformation et le renouveau scientifique du continent. Il est heureux de constater que le Sénégal, son école et ses chercheurs sont déjà à la pointe de ce trend comme quoi l’école sénégalaise malgré ses convulsions garde encore des marges de progression. Le Professeur Fall, directeur de l’AIMS est un pur produit de l’école et de l’université publique sénégalaise.
Niché au sommet de la pyramide, l’AIMS dans la région thies rehausse sa visibilité et son rayonnement dans la matrice universitaire continentale, son statut va se renforcer avec l’Ecole Polytechnique de Thiès dont les enseignants triés sur le volet dans les sciences de l’ingénieur, et la nouvelle pépinière issue des classes préparatoires MSup – Mph sur le campus de l’EPT, l’université de la région qui s’est orientée dans les formation de pointe en sciences et techniques sera la base du polygone , le tout formant un hub comme Paris Sarclay en France. D’ailleurs Thiès devrait avoir un statut spécial qui unit la formation scientifique et technique e avec celle de l'armée, de l’ENSA et bientôt des hydrocarbures.
En attendant, tout indique que Thiès est tout prête pour les futures conjectures mathématiques qui hantent les futurs et prochains Nobels et médailles Fields, comme quoi dans la ville des nœuds ferroviaires : « Nul n'entre s'il n'est géomètre ».
Moustapha DIAKHATE
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