Droit dans ses bottes, Souleymane Jules Diop, était un des premiers, avec Boubacar Kamara à prôner le report de l'élection présidentielle. Cela, six mois avant le début du processus électoral, pour l'élection qui devait se tenir le 25 février 2024. Face à Babacar Fall sur la Rfm, le secrétaire permanent du Sénégal à l'Unesco revient sur les raisons qui l'avaient poussé à parler de report. Sa discussion avec Barthélémy Dias, sa rencontre avec Alioune Tine et d'autres leaders d'opinion l'avait motivé, dira-t-il.
J'avais dit au Président Macky Sall qu'au détour d'une discussion avec Barthélémy Dias lors d'un voyage: que le maire de Dakar m'a fait part de sa préoccupation sur plusieurs sujets. "Tu sais ce que je pense de cela", avait-il lancé à Macky Sall : " je lui ai dit que Barth avait raison, si c'était moi, j'allais raisonner de la même manière. C'est toi qui avait promis que le ministre de la justice avait engagé les dossiers, pourquoi n'avoir pas appelé au Dialogue? Et que Barth croit que tu joues avec Khalifa et les autres, que tu veux comploter sur leur dos. Et qu'il va venir prêter main forte à Ousmane Sonko lors de son procès",a-t-il détaillé sur les ondes de la Rfm
Selon, Souleymane Jules Diop, "c'était ça qui était à l'origine du dialogue auquel Khalifa Sall avait répondu. Et, poursuit, le secrétaire permanent du Sénégal à la Francophonie, Dieu sait que j'avais contacté tous ceux qui se réclament proches de Ousmane Sonko pour qu'il participe au Dialogue, des guides religieux en passant par Alioune Tine d'Africa Jom Centre, Ngouda Mboup etc. Je les ai tous contactés pour qu'ils parlent avec Ousmane Sonko, afin qu'il participe à l'Appel au dialogue et qu'il réponde également à la convocation au Tribunal. Mais Ousmane n'a rien voulu entendre! Il n'est pas venu au dialogue. ", révèle Jules Diop.
Mieux, ajoute SJD, "J'avais dit à Alioune Tine, sur sa terrasse à Dakar, qu'une élection présidentielle sans Ousmane Sonko, n'est pas une élection. Et ça, je l'assume!
Deuxièmement, j'avais également dit : " que le droit d'être électeur et éligible, ce n'est pas quelque chose qu'on doit prendre à la légère, jusqu'à se dire qu'un simple sursis au Tribunal , vous prive de ce droit ",
Pour conclure, j'avais dit qu'il faut qu'on ouvre un dialogue pour permettre à Ousmane Sonko (Ndlr: leader de l'ex pastef) de participer à l'élection. Et c'était à une seule condition qu'on reporte l'élection présidentielle. A l'époque personne dans notre camp, n'avait adhéré à cette idée. Même le chef de l'Etat, Macky Sall n'était pas d'accord. C'était au mois de septembre", fait savoir Souleymane Jules Diop, qui estime que le temps lui a donné raison.
J'avais dit au Président Macky Sall qu'au détour d'une discussion avec Barthélémy Dias lors d'un voyage: que le maire de Dakar m'a fait part de sa préoccupation sur plusieurs sujets. "Tu sais ce que je pense de cela", avait-il lancé à Macky Sall : " je lui ai dit que Barth avait raison, si c'était moi, j'allais raisonner de la même manière. C'est toi qui avait promis que le ministre de la justice avait engagé les dossiers, pourquoi n'avoir pas appelé au Dialogue? Et que Barth croit que tu joues avec Khalifa et les autres, que tu veux comploter sur leur dos. Et qu'il va venir prêter main forte à Ousmane Sonko lors de son procès",a-t-il détaillé sur les ondes de la Rfm
Selon, Souleymane Jules Diop, "c'était ça qui était à l'origine du dialogue auquel Khalifa Sall avait répondu. Et, poursuit, le secrétaire permanent du Sénégal à la Francophonie, Dieu sait que j'avais contacté tous ceux qui se réclament proches de Ousmane Sonko pour qu'il participe au Dialogue, des guides religieux en passant par Alioune Tine d'Africa Jom Centre, Ngouda Mboup etc. Je les ai tous contactés pour qu'ils parlent avec Ousmane Sonko, afin qu'il participe à l'Appel au dialogue et qu'il réponde également à la convocation au Tribunal. Mais Ousmane n'a rien voulu entendre! Il n'est pas venu au dialogue. ", révèle Jules Diop.
Mieux, ajoute SJD, "J'avais dit à Alioune Tine, sur sa terrasse à Dakar, qu'une élection présidentielle sans Ousmane Sonko, n'est pas une élection. Et ça, je l'assume!
Deuxièmement, j'avais également dit : " que le droit d'être électeur et éligible, ce n'est pas quelque chose qu'on doit prendre à la légère, jusqu'à se dire qu'un simple sursis au Tribunal , vous prive de ce droit ",
Pour conclure, j'avais dit qu'il faut qu'on ouvre un dialogue pour permettre à Ousmane Sonko (Ndlr: leader de l'ex pastef) de participer à l'élection. Et c'était à une seule condition qu'on reporte l'élection présidentielle. A l'époque personne dans notre camp, n'avait adhéré à cette idée. Même le chef de l'Etat, Macky Sall n'était pas d'accord. C'était au mois de septembre", fait savoir Souleymane Jules Diop, qui estime que le temps lui a donné raison.
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