Édouard Gemayel et son équipe, au terme de leur mission à Dakar, ont constaté un net resserrement des conditions de financement. Cette situation reflète des tensions sur les marchés régionaux, des retards dans le soutien des partenaires techniques et financiers, ainsi qu’un recours accru à des emprunts extérieurs de court terme à coût élevé. Selon la mission, ces tensions soulignent la nécessité d’une stratégie crédible d’assainissement budgétaire.
« Des réformes audacieuses et crédibles seront essentielles pour permettre un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire fixé par l’UEMOA et pour placer la dette publique sur une trajectoire durablement décroissante. Les mesures prioritaires incluent la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques coûteuses et non ciblées. Ces réformes permettront de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires, indispensables pour faire face à de futurs chocs, soutenir les priorités de développement et réduire les vulnérabilités macroéconomiques », a déclaré Gemayel.
Un nouveau programme sollicité, mais pas avant de tirer les enseignements de l’audit
Dans sa déclaration, le FMI indique que « les autorités ont exprimé leur intention de solliciter un nouveau programme appuyé par l’institution ». Cependant, le Fonds se dit prêt à accompagner le Sénégal dans la conception d’un programme de réformes ambitieux, « tirant les enseignements de l’audit et conforme à la stratégie nationale de développement ».
Les discussions sur un éventuel nouveau programme débuteront une fois que des mesures correctrices auront été engagées pour remédier aux déclarations erronées, et peu après l’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI.
« Des réformes audacieuses et crédibles seront essentielles pour permettre un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire fixé par l’UEMOA et pour placer la dette publique sur une trajectoire durablement décroissante. Les mesures prioritaires incluent la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques coûteuses et non ciblées. Ces réformes permettront de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires, indispensables pour faire face à de futurs chocs, soutenir les priorités de développement et réduire les vulnérabilités macroéconomiques », a déclaré Gemayel.
Un nouveau programme sollicité, mais pas avant de tirer les enseignements de l’audit
Dans sa déclaration, le FMI indique que « les autorités ont exprimé leur intention de solliciter un nouveau programme appuyé par l’institution ». Cependant, le Fonds se dit prêt à accompagner le Sénégal dans la conception d’un programme de réformes ambitieux, « tirant les enseignements de l’audit et conforme à la stratégie nationale de développement ».
Les discussions sur un éventuel nouveau programme débuteront une fois que des mesures correctrices auront été engagées pour remédier aux déclarations erronées, et peu après l’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI.
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