Réservations annulées, taux de remplissage quasi nul : Les hôtels paient la facture de l’instabilité politique


Réservations annulées, taux de remplissage quasi nul : Les hôtels paient la facture de l’instabilité politique
60 % des réservations annulées à l’hôtel Terroubi, 30 % de taux d’occupation à la station balnéaire de Saly Portudal…, le tourisme commence à durement ressentir les effets de la crise préélectorale qui mine le pays depuis quelques mois. C’est ce qu’ont révélé, hier, Baïdy Agne du Cnp et Mbagnick Diop du Meds lors de leur passage à l’émission Grand Jury sur la Rfm.

L’économie commence à ressentir les effets de la crise politique qui secoue le Sénégal depuis quelques mois. Les images en prévenance du Sénégal n’assurent pas à l’étranger, selon le patronat. Et du coup, c’est le secteur touristique, déjà éprouvé par la crise de l’euro dans les pays émetteurs du vieux continent, qui en pâtit le plus. Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds), Mbagnick Diop, qui était avec Baïdy Agne du Cnp, invités de l’émission Grand Jury sur la radio Futurs médias, révèle que 60 % des réservations de l’hôtel dakarois Terrou-Bi ont été annulées durant les trois semaines écoulées à cause du climat d’incertitude qui prévaut dans le pays. Et selon lui, ces visiteurs étaient des investisseurs qui voulaient voir les opportunités d’affaires existant au Sénégal pour eux. Des propos corroborés par son collègue du Conseil national du patronat sénégalais, Baïdy Agne. Lui qui annonce que du côté de la station balnéaire de Saly Portudal, il n’y a pas en cette période de haute saison touristique 30 % de taux d’occupation à cause des images néfastes qu’offre le Sénégal à l’étranger. Leurs déclarations semblent également confirmer celles du candidat à l’élection présidentielle, Cheikh Bamba Dièye, qui s’indignait que le pays ne puisse plus atteindre 200 mille visiteurs alors qu’il en recevait 700 mille du temps du régime socialiste.
Suffisant pour que la plateforme du secteur privé, qui regroupe le Cnp, la Cnes, le Meds, l’Unacois, entre autres, tirent la sonnette d’alarme et appeler la classe politique à l’apaisement. En effet, selon ces organisations patronales, qui ont décidé d’unir leurs forces pour appeler au dialogue les différents candidats à l’élection présidentielles sur les questions économiques, une telle situation peut provoquer une crise majeure dans les entreprises si elle perdure.‘Si la situation perdure, ce sera la catastrophe. Parce que la productivité est déjà affectée car nous ne travaillons pas assez. Et cela va impacter sur la richesse nationale’, note Agne, le patron des patrons.
Ces représentants du secteur privé se sont également indignés de certaines mesures gouvernementales qui ne militent pas faveur du développement de l’entreprise et de la création d’emplois.Lesquelles concernent essentiellement des décrets relatifs, entre autres, à la l’instauration d’une surtaxe sur les appels entrants, le décret modifiant le code des marchés publics permettant à Senelec d’acheter du combustible sans appels d’offre et la taxe pour financer le fonctionnement de l’Agence nationale des affaires maritimes.
Walfadjiri
Lundi 13 Février 2012




1.Posté par Nicloas le 13/02/2012 19:47
Avec toutes ces conséquences, ils éprouvent de gêne à dénoncer les responsable de cette situation désatreuse, Abdoulaye Wade. Ils n'ont encore rien vu puisque nous ne somme qu'à une semaine de la campagne. Leur petites entreprises sous perfusion pourront elles tenir encore un mois?
Patron d'entreprises, pour le bien de ce pays dites au vieillard sénile de savoir raison gardé!

2.Posté par Lerato Moleketi le 14/02/2012 04:55
Liar ! Liar!



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