Un Eurobond pour le Sénégal n’est pas motivé par des difficultés financières. En réalité, si le Sénégal a des projets d’envergure, il n’est pas intelligent selon le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, de se limiter à des endettements à courte durée. En terme clair, une durée qui sera en parfaite adéquation avec la rentabilité du projet doit être l’objectif pour ne pas être obligé de payer sa dette avant même l’achèvement des projets.
Ce point de vue du ministre des finances et du budget est motivé par cette préoccupation des parlementaires à l’occasion du vote du projet de budget du ministère de l’économie, du plan et de la coopération ce lundi.
Abdoulaye Daouda Diallo considère qu’en matière d’endettement, le Sénégal se comporte bien parce qu’il parvient non seulement à payer les salaires convenablement, à se stabiliser sur le paiement de la dette avec notamment plus de 866 milliards de remboursement en 2021. Il faut également rappeler que le ministre des finances et du budget a fait focus sur les 3. 653 milliards de mobilisation de ressources intérieures qui peuvent bien couvrir ces dépenses liées à la dette et au paiement des salaires.
Ainsi, le ministre persiste et signe que le Sénégal sera toujours dans sa dynamique d’endettement si ce scénario économique de stabilité se maintient. « À partir de fin 2022, notre dette devra tourner autour de 56% et en 2023, autour de 57%. Mais quoi qu’il arrive, nous serons dans l’endettement car nous ne pouvons pas prendre nos recettes et les dépenser dans des grands projets. Il faut réguler et épargner parfois pour faire face à des situations d’urgence », clarifie le ministre des finances et du budget...
Ce point de vue du ministre des finances et du budget est motivé par cette préoccupation des parlementaires à l’occasion du vote du projet de budget du ministère de l’économie, du plan et de la coopération ce lundi.
Abdoulaye Daouda Diallo considère qu’en matière d’endettement, le Sénégal se comporte bien parce qu’il parvient non seulement à payer les salaires convenablement, à se stabiliser sur le paiement de la dette avec notamment plus de 866 milliards de remboursement en 2021. Il faut également rappeler que le ministre des finances et du budget a fait focus sur les 3. 653 milliards de mobilisation de ressources intérieures qui peuvent bien couvrir ces dépenses liées à la dette et au paiement des salaires.
Ainsi, le ministre persiste et signe que le Sénégal sera toujours dans sa dynamique d’endettement si ce scénario économique de stabilité se maintient. « À partir de fin 2022, notre dette devra tourner autour de 56% et en 2023, autour de 57%. Mais quoi qu’il arrive, nous serons dans l’endettement car nous ne pouvons pas prendre nos recettes et les dépenser dans des grands projets. Il faut réguler et épargner parfois pour faire face à des situations d’urgence », clarifie le ministre des finances et du budget...
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