Procès pour diffamation : Les avocats de Ousmane Sonko démontrent pourquoi leur client n’aurait jamais dû être jugé et condamné!


Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko a tenu une conférence de presse ce jeudi après-midi pour se prononcer sur la suite du procès opposant leur client, à l’actuel ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. Une sortie qui fait suite aux recours individuellement déposés par la partie civile, et le parquet via le procureur de la cour d’appel de Dakar. 

Dès sa prise de parole, Me Masokhna Kane, l’un des avocats de Ousmane Sonko. désigné parmi les orateurs, a axé son intervention sur les faits qui, d’après lui, ont de facto violé les droits de la défense et donc invalidés la procédure. « Me Cire Cledor est venu au procès avec trois certificats médicaux » révèle Me Kane qui a expliqué que sur la base de ces documents, le juge ne  devait pas prononcé un jugement par défaut. 

D’après lui, le juge Mamadou Yakham Keïta à délibérément refusé de prendre en compte ces pièces refusant ainsi de connaître les motifs de l’absence de leur client. Néanmoins il a notifié que le greffier a tout de même mentionné le refus du président de prendre en compte lesdites pièces justificatives.

Dans sa plaidoirie, Me Masokhna Kane, d’évoquer le cas de l’un des témoins de ce procès en diffamation, en l’occurrence Cledor Séne qui ne sera finalement pas entendu malgré sa présence au tribunal de Dakar. « Cledor Séne était venu avec un dossier explosif » argue-t-il. Dans ce qu’ils ont qualifié de procès frappé d’une nullité absolue ! 

Poursuivant, il a fait savoir que la défense avait préparé une série de preuves attestant de l’existence du fameux rapport censé prouver ce supposé détournement de fonds. « le tribunal n’a pas visionné les vidéos versées dans le dossier » regrette Me Kane qui a pris  rendez-vous pour la suite de ce procès « politico-judiciaire. »

Il y a une semaine, précisément le 30 mars, dans le cadre d’un procès pour diffamation portant sur l’affaire des 29 milliards de FCFA du Prodac, le leader du parti Pastef les patriotes, avait été condamné en première instance à une peine de deux mois avec sursis en plus de 200 millions de FCFA à payer en guise de dommages et intérêts. Une sentence jugée clémente par la partie civile de même que le parquet, tous deux ont interjeté appel.
Jeudi 6 Avril 2023
Dakaractu




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