Il y a une quinzaine d’années, j’ai été injustement emprisonné par Wade, son fils et sa clique, parce que j’étais un journaliste qui dérangeait. J’ai passé neuf mois de ma vie entre la prison de Rebeuss et le pénitencier du Camp pénal. Le Professeur Malick Ndiaye a été l’un des très rares intellectuels à me défendre et à participer aux activités ayant mené à mon élargissement des geôles du régime libéral aux côtés des membres de ma rédaction (Sambou Biagui, Sékou Dianko Diatta, Ndèye Marième Thiam ou encore les regrettés Ndèye Aïda Sow ou Amadou Lamine Mbaye). De ma cellule de prison, j’ai toujours eu beaucoup de respect pour cette personnalité que je n’avais jamais croisée auparavant. Il m’a défendu corps et âme aux côtés d’un autre éminent intellectuel, le professeur Djiby Diakhaté et de mon avocat Me Demba Ciré Bathily dont j’admire de loin le courage et les causes qu’il défend pour la démocratie, la liberté d’expression et l’État de droit comme l’a toujours fait le Professeur Malick Ndiaye.
Il avait sillonné le pays, vu des dignitaires religieux, parlé avec les politiques, usé de sa voix pour me défendre et sauvegarder par la même occasion la plume et les plumes du Sénégal. Quand la grande presse trouvait qu’un journaliste, même pour ses écrits, était un justiciable comme un autre, lui se battait pour le principe et la noblesse de dire et de donner son opinion. Il a défendu la démocratie, la presse et le fait de vivre dans pays juste et équitable. C’était un homme courageux et sincère, généreux et bénévole. Il l’a fait avant l’avènement des réseaux sociaux à une époque où nul ne pouvait se cacher derrière un clavier et raconter des inepties. C’est pourquoi nous devons du respect à cet homme parti à l’âge de la sagesse, au terme d’une vie utile aux services de son pays et des autres
Par ces temps douloureux où la mort est la seule vérité, je présente mes sincères condoléances à sa famille et à ses nombreux amis d’ici ou d’ailleurs. Paradis éternel pour notre cher Professeur.
El Malick SECK (elmalickseck2021@gmail.com)
Il avait sillonné le pays, vu des dignitaires religieux, parlé avec les politiques, usé de sa voix pour me défendre et sauvegarder par la même occasion la plume et les plumes du Sénégal. Quand la grande presse trouvait qu’un journaliste, même pour ses écrits, était un justiciable comme un autre, lui se battait pour le principe et la noblesse de dire et de donner son opinion. Il a défendu la démocratie, la presse et le fait de vivre dans pays juste et équitable. C’était un homme courageux et sincère, généreux et bénévole. Il l’a fait avant l’avènement des réseaux sociaux à une époque où nul ne pouvait se cacher derrière un clavier et raconter des inepties. C’est pourquoi nous devons du respect à cet homme parti à l’âge de la sagesse, au terme d’une vie utile aux services de son pays et des autres
Par ces temps douloureux où la mort est la seule vérité, je présente mes sincères condoléances à sa famille et à ses nombreux amis d’ici ou d’ailleurs. Paradis éternel pour notre cher Professeur.
El Malick SECK (elmalickseck2021@gmail.com)
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