Me Djiby Diagne, après le verdict de condamnation de son client pour deux ans ferme, est revenu sur l’analyse juridique que le pool d’avocats fait de cette condamnation.
Selon l’avocat, « les infractions de poursuite qui sont le viol reproché à Ousmane Sonko et les menaces de mort sont tombées. Le tribunal a considéré qu’il n’y pas de viol encore moins de menace de mort. Mais le tribunal a retenu contre Ousmane Sonko, la corruption de la jeunesse. Voilà une procédure dans laquelle on a mobilisé des moyens, des personnes sont décédées pour un viol et pour des menaces de mort et à l’arrivée, il n’y a eu ni viol ni mort. C’est ce qu’on dit de façon plus simple, tout ça pour ça », regrette Me Diagne.
Parlant de voie de recours, le conseiller de Sonko se réserve de toute divulgation de leur stratégie. « Des voies de recours sont là. Nous sommes prêts et nous vous aviserons plus tard. Nous les gardons comme des stratégies de droit ».
Cependant, il est revenu sur le jugement par contumace et les infractions retenues par le tribunal. Selon lui, les infractions retenues ne riment pas avec celles qui sont à l’origine de la plainte et de la chambre juridictionnelle. « Le juge par contumace et le changement des motifs de la condamnation dans une chambre criminelle, il y a une question de droit qu’on ne vous dira pas tout de suite. Mais posez-vous la question de savoir est-ce qu’on doit pouvoir retenir une contumace lorsque les infractions sont des délits et non des crimes », fait savoir le conseiller du leader de Pastef.
Selon l’avocat, « les infractions de poursuite qui sont le viol reproché à Ousmane Sonko et les menaces de mort sont tombées. Le tribunal a considéré qu’il n’y pas de viol encore moins de menace de mort. Mais le tribunal a retenu contre Ousmane Sonko, la corruption de la jeunesse. Voilà une procédure dans laquelle on a mobilisé des moyens, des personnes sont décédées pour un viol et pour des menaces de mort et à l’arrivée, il n’y a eu ni viol ni mort. C’est ce qu’on dit de façon plus simple, tout ça pour ça », regrette Me Diagne.
Parlant de voie de recours, le conseiller de Sonko se réserve de toute divulgation de leur stratégie. « Des voies de recours sont là. Nous sommes prêts et nous vous aviserons plus tard. Nous les gardons comme des stratégies de droit ».
Cependant, il est revenu sur le jugement par contumace et les infractions retenues par le tribunal. Selon lui, les infractions retenues ne riment pas avec celles qui sont à l’origine de la plainte et de la chambre juridictionnelle. « Le juge par contumace et le changement des motifs de la condamnation dans une chambre criminelle, il y a une question de droit qu’on ne vous dira pas tout de suite. Mais posez-vous la question de savoir est-ce qu’on doit pouvoir retenir une contumace lorsque les infractions sont des délits et non des crimes », fait savoir le conseiller du leader de Pastef.
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