Si toute la catalogne s’identifie à l’équipe du Fc Barcelone en Espagne, son pendant sénégalais est bien le Casa Sports. Héritière du Foyer de Casamance, le Casa Sport n’était pas à ses débuts, une simple équipe de la ville de Ziguinchor. Mais celle de toute une région fière de ses succès, ses victoires mais aussi de ses peines. A Sédhiou, Kolda, Ziguinchor et dans toutes les villes et les villages de la région, on respirait du même rythme quand on parlait de cette équipe. Le nom de ses joueurs était répété à l’envi pendant toute l’année. Et pendant les vacances quand certains d’entre eux rentraient dans leur village, dans les petites villes de la Casamance, ils étaient adulés et cités comme des modèles par les autorités. Et dans les quartiers de ces grandes villes, une certaine jeunesse casamançaise ne tarissait pas d’éloges sur les noms d’hier comme Toumani Diallo ou Issa Mbaye. Mais aussi sur des noms de leur époque : Ousmane Ndiaye Compliqué, Demba Ramata Ndiaye, Maurice Bougazelli, Mamadou Teuw, Pikine, Abdoulaye Bayo, Solo Gassama, Jules Bocandé, Tidiane Diémé, Humberto et le plus connu de l’époque, Bassirou Ndiaye.
Pour dire que comme le Réal de Madrid, le Fc Barcelone, l’Association sportive de Saint-Etienne, l’olympique de Marseille, l’Ajax d’Amsterdam de l’époque, le Casa a été construit sur une base effective qu’elle a été jusqu’à aujourd’hui, l’une des rares équipes sénégalaises à avoir conservé. Mais à quel prix ? Avant-hier, dimanche, en entendant le président Nouha Cissé du club, rendre des hommages vibrants à ses prédécesseurs, Alexandre Diadhiou, Alioune Badara Diallo et d’autres pionniers, le public qui le voyait parler et le découvrait en même temps, ne savait pas sans doute qu’il est lui-même l’exemple de l’ancrage régional de cette équipe, pour ne pas dire national. Nouha, comme on l’appelle affectueusement du côté de Ziguinchor et de Kolda, est un homme ancré dans sa région qui n’est ni de Ziguinchor, de Bignona, de Sédhiou ou de Kolda où il jouait dans l’équipe des Aiglons de Doumassou comme avant centre avec les Keita Baldé, Simbandi Goudiaby, Sadi… C’est un enfant de la Casamance.
La dernière d’une longue liste…
Equipe de région, le Casa sports en gagnant le titre de champion, ne l’a sans doute pas volé. Mais que ce fut dur d’écrire cette histoire tout au long de ces années. Et entre temps, certains comme Jules Francois Bocandé sont partis… Et comme toutes les équipes sénégalaises d’hier, le chemin est encore loin d’asseoir les bases d’une grande équipe avec des moyens substantiels capables de briller en Afrique. Avant elle, on connaissait aussi une belle histoire similaire qui a été celle de la Linguère de Saint-Louis née de la fusion au début des années 1970, des Espoirs de Saint-Louis et de la Saint-Louisienne.
En 1971, quand la Linguère remporte son premier titre de vainqueur de la Coupe du Sénégal, devant le Jaraaf encore, des noms vont être gravées dans la mémoire de tous les Sénégalais : Bamba Sano, Badou Gaye, Babacar Ba, Baye Touré, Ibrahima Diop Pelé, Baye Youssou Thioune et encore. C’était la Linguère de toute une région de Saint-Louis à Matam en passant par Dagana, Podor jusqu’à Ourossogui. Que reste-t-il de la Linguère et de cette idée de football de région ? Bien peu de choses. Mais encore, en dehors de la victoire méritée d’avant-hier, que reste-t-il de cette belle idée de la jeunesse sénégalaise à s’identifier des clubs forts de villes et de région ? Bien peu de choses sur le plan du management sportif, de la vision et dans l’aménagement d’un horizon viable. A part quelques titres et des finales perdues ça et là, les équipes sont dans un éternel effort de reconstruction.
Comme une maison de maçon, le travail n’est jamais fini. Et certains clubs de ville ou de région n’ont pas pu attendre tout ce temps. Morts de leur belle mort. Entre l’impossibilité d’asseoir les fondements d’une entreprise basée sur le professionnalisme et le choix entre la création et la consolidation de clubs forts, c’est le manque de moyens qui caractérise le club sénégalais, malgré les ambitions. Et le plus grand tort causé au football est aujourd’hui, le retour de clubs de quartiers, sans moyens et sans avenir à long terme, mais aussi l’émergence de centre formation dans l’élite aux seuls bras de quelques mécènes.
Un phénomène qu’on peut percevoir sans le dire, comme un mélange des genres. Où vont s’arrêter les histoires de Niarry Tally, de Ouakam et encore. Jusqu’où pourra aller l’équipe de Diambars, dans une ville comme Mbour où le club fanion reste quoiqu’on en dise, le Stade ?
Pour dire que comme le Réal de Madrid, le Fc Barcelone, l’Association sportive de Saint-Etienne, l’olympique de Marseille, l’Ajax d’Amsterdam de l’époque, le Casa a été construit sur une base effective qu’elle a été jusqu’à aujourd’hui, l’une des rares équipes sénégalaises à avoir conservé. Mais à quel prix ? Avant-hier, dimanche, en entendant le président Nouha Cissé du club, rendre des hommages vibrants à ses prédécesseurs, Alexandre Diadhiou, Alioune Badara Diallo et d’autres pionniers, le public qui le voyait parler et le découvrait en même temps, ne savait pas sans doute qu’il est lui-même l’exemple de l’ancrage régional de cette équipe, pour ne pas dire national. Nouha, comme on l’appelle affectueusement du côté de Ziguinchor et de Kolda, est un homme ancré dans sa région qui n’est ni de Ziguinchor, de Bignona, de Sédhiou ou de Kolda où il jouait dans l’équipe des Aiglons de Doumassou comme avant centre avec les Keita Baldé, Simbandi Goudiaby, Sadi… C’est un enfant de la Casamance.
La dernière d’une longue liste…
Equipe de région, le Casa sports en gagnant le titre de champion, ne l’a sans doute pas volé. Mais que ce fut dur d’écrire cette histoire tout au long de ces années. Et entre temps, certains comme Jules Francois Bocandé sont partis… Et comme toutes les équipes sénégalaises d’hier, le chemin est encore loin d’asseoir les bases d’une grande équipe avec des moyens substantiels capables de briller en Afrique. Avant elle, on connaissait aussi une belle histoire similaire qui a été celle de la Linguère de Saint-Louis née de la fusion au début des années 1970, des Espoirs de Saint-Louis et de la Saint-Louisienne.
En 1971, quand la Linguère remporte son premier titre de vainqueur de la Coupe du Sénégal, devant le Jaraaf encore, des noms vont être gravées dans la mémoire de tous les Sénégalais : Bamba Sano, Badou Gaye, Babacar Ba, Baye Touré, Ibrahima Diop Pelé, Baye Youssou Thioune et encore. C’était la Linguère de toute une région de Saint-Louis à Matam en passant par Dagana, Podor jusqu’à Ourossogui. Que reste-t-il de la Linguère et de cette idée de football de région ? Bien peu de choses. Mais encore, en dehors de la victoire méritée d’avant-hier, que reste-t-il de cette belle idée de la jeunesse sénégalaise à s’identifier des clubs forts de villes et de région ? Bien peu de choses sur le plan du management sportif, de la vision et dans l’aménagement d’un horizon viable. A part quelques titres et des finales perdues ça et là, les équipes sont dans un éternel effort de reconstruction.
Comme une maison de maçon, le travail n’est jamais fini. Et certains clubs de ville ou de région n’ont pas pu attendre tout ce temps. Morts de leur belle mort. Entre l’impossibilité d’asseoir les fondements d’une entreprise basée sur le professionnalisme et le choix entre la création et la consolidation de clubs forts, c’est le manque de moyens qui caractérise le club sénégalais, malgré les ambitions. Et le plus grand tort causé au football est aujourd’hui, le retour de clubs de quartiers, sans moyens et sans avenir à long terme, mais aussi l’émergence de centre formation dans l’élite aux seuls bras de quelques mécènes.
Un phénomène qu’on peut percevoir sans le dire, comme un mélange des genres. Où vont s’arrêter les histoires de Niarry Tally, de Ouakam et encore. Jusqu’où pourra aller l’équipe de Diambars, dans une ville comme Mbour où le club fanion reste quoiqu’on en dise, le Stade ?
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