La lutte contre la migration irrégulière prend une nouvelle tournure avec une opération réussie de la Marine nationale sénégalaise, qui a intercepté 84 migrants clandestins le 19 juin 2025, au large de Marlothie, dans les îles du Saloum. Les migrants ont été remis à la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) pour les suites judiciaires.
Une traversée périlleuse stoppée net
Partis dans la nuit du 16 juin depuis Banjul (Gambie), les 84 candidats à l’émigration tentaient de rejoindre l’Espagne via l’Atlantique. Leur embarcation a été arraisonnée aux alentours de 17 heures, dans les eaux sénégalaises. Fort heureusement, toutes les personnes interceptées étaient saines et sauves.
Une diversité de nationalités à bord
Parmi les migrants figuraient :
• 28 Sénégalais
• 17 Gambiens
• 14 Maliens
• 13 Somaliens
• 11 Guinéens
• 1 Nigériane
Le groupe comptait également 17 femmes et 3 filles mineures, ce qui rappelle la vulnérabilité accrue des femmes et enfants dans les circuits de migration clandestine.
Un trafic organisé à grande échelle
Les premiers éléments de l’enquête, menée par la DNLT, indiquent que le passeur principal, un ressortissant étranger, aurait facturé entre 350 000 et 600 000 FCFA par personne pour la traversée. Dans le cadre de la même opération, six (6) individus ont été interpellés et placés en garde à vue pour complicité.
Poursuite des investigations
La DNLT a lancé un vaste travail d’identification pour remonter la filière :
• Identification du passeur principal,
• Analyse des réseaux transfrontaliers impliqués,
• Éventuelle traçabilité financière des paiements.
Cette opération met en lumière la sophistication croissante des réseaux de migration illégale qui exploitent la détresse de populations vulnérables, en quête d’un avenir meilleur.
Une traversée périlleuse stoppée net
Partis dans la nuit du 16 juin depuis Banjul (Gambie), les 84 candidats à l’émigration tentaient de rejoindre l’Espagne via l’Atlantique. Leur embarcation a été arraisonnée aux alentours de 17 heures, dans les eaux sénégalaises. Fort heureusement, toutes les personnes interceptées étaient saines et sauves.
Une diversité de nationalités à bord
Parmi les migrants figuraient :
• 28 Sénégalais
• 17 Gambiens
• 14 Maliens
• 13 Somaliens
• 11 Guinéens
• 1 Nigériane
Le groupe comptait également 17 femmes et 3 filles mineures, ce qui rappelle la vulnérabilité accrue des femmes et enfants dans les circuits de migration clandestine.
Un trafic organisé à grande échelle
Les premiers éléments de l’enquête, menée par la DNLT, indiquent que le passeur principal, un ressortissant étranger, aurait facturé entre 350 000 et 600 000 FCFA par personne pour la traversée. Dans le cadre de la même opération, six (6) individus ont été interpellés et placés en garde à vue pour complicité.
Poursuite des investigations
La DNLT a lancé un vaste travail d’identification pour remonter la filière :
• Identification du passeur principal,
• Analyse des réseaux transfrontaliers impliqués,
• Éventuelle traçabilité financière des paiements.
Cette opération met en lumière la sophistication croissante des réseaux de migration illégale qui exploitent la détresse de populations vulnérables, en quête d’un avenir meilleur.
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