Expulsé du siège de son groupe, Amar démasqué : un « Cheikh » loin d‘être un saint


Est-ce « une saison en enfer » pour ne pas dire la descente aux enfers, pour  Cheikh Amar, l’anti-héros d’une geste, souvent chantée sur de fausses notes par une cour d’obligés ? L’homme réputé généreux peine à se débarrasser d’un lourd passif sur lequel il a édifié sa fortune.
En effet, assigné en expulsion par son bailleur, Amar a été sommé hier par le juge des référés de quitter les lieux. Pour mémoire, la dame Fatou Sy, propriétaire de l’immeuble, au cœur du litige, et qui abrite le siège de Amar Groupe Holding S.a. réclame au milliardaire la rondelette somme de 26,4 millions de F Cfa, représentant trois mois d’arriérés.
En outre de devoir payer ces arriérés de loyer, Amar Groupe Holding est d’autant plus sur le gril que les deux mamelles nourricières de son groupe groupe (TSE et TRE) doivent aux banques locales un montant cumulé de 11 milliards 332 millions de F Cfa au mois d’octobre 2017 : soit 8 milliards 282 millions de F Cfa pour TSE et 3 milliards 50 millions de F Cfa pour TRE. 
Toutes choses qui confirment les révélations de Dakar Actu, non démenties à ce jour, selon lesquelles Cheikh Amar est dans de sales draps.
Celui-ci, pour rappel, est concerné par un dossier rangé dans les tiroirs de la CREI, relativement à une histoire de rétro-commission portant sur 12 milliards 436 millions de F Cfa, perçus de Mdl (Minéral Déposit Limited Sénégal, qui exploite le zircon dans la région de Thiès). Le pot aux roses a été découvert par les enquêteurs du Parquet spécial qui investiguaient sur le patrimoine de Me Madické Niang, alors ministre des Mines sous le principat de Me Abdoulaye Wade.
Toujours sous le magistère du pape du Sopi, Cheikh Amar, « rémunéré » en 2011 à cet effet, s’était engagé à construire pour l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes deux immeubles devant abriter le siège de la structure avant le 31 décembre 2014. Le moment venu : Touba Real Estates (Tre) n’a pas pu livrer lesdits immeubles, qui sont en train d’être parachevés par Cde.
Comme s’il bénéficiait d’une immunité d’intouchable, Amar, qui a fait de la distribution automatique de billets de banque l’emblème de sa notoriété, a pompé 22 milliards de la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc) au moyen de montages de projets douteux, ainsi qu’en atteste un rapport explosif de la Cour des Comptes.
C’est dire, en définitive, que cette expulsion de Cheikh Amar n’est qu’une pièce dans un puzzle et qu’on va, dans les jours qui viennent, assister à un dévoilement progressif de la vérité sur toutes ces affaires mentionnées plus haut et sur bien d’autres encore inconnues du grand public.  
Mardi 12 Décembre 2017
Dakar actu




1.Posté par 456 le 12/12/2017 11:53
AMAR ETAIT UN PRETE NOM DE WADE FAMILY, CECI EXPLIQUE ENTRE AUTRES POURQUOI UN BIEN PUBLIC COMME LA MINE DE MATAM LUI A ETE CONCEDEE SANS BOURSE DELIER. AVEC LE NOUVEAU REGIME, IL A CONTINUE A DISTRIBUER DE L'ARGENT A LA COUR DU ROI. MAIS EN REALITE, CETTE SOIT DISANTE FORTUNE EST BATIE SUR DU VENT ET DES MONTAGES FOIREUX, L'ACHAT DES MARABOUTS ET AUTRES PESTES DE LA SOCIETE A UN COUT EXORBITANT. CES HOMMES D'AFFAIRES N'ONT PAS LA CAPACITE DE COMPETIR AVEC LES AUTRES QUI VIENNENT D'AUTRES CONTREES, PARCE QUE CE NE SONT PAS DES BOSSEURS, LEUR BUSINESS N'A PAS ETE CONSTRUIT SUR DES BASES SAINES, TOUT TOURNE AUTOUR DES MARCHES DE L'ETAT ET DE LA CORRUPTION QUI S'Y RATTACHE.



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