Le Sénégal, on le sait, va abriter en ce mois de Mars, le sommet mondial de l'eau qui devra passer au peigne fin, la lancinante question de l'accès et de la gestion de l'eau à travers le monde.
Dans une récente étude, il a été démontré que malgré ses réserves inestimables en eau, l'accès à l'eau au Sénégal reste encore très difficile dans plusieurs villages du Sénégal. C'est le cas, dans le village de Khossanto, chef-lieu de la commune du même nom, situé dans le département aurifère de Saraya, région de Kédougou.
Ce village logé au cœur du bélédougou, compte près de 5.000 hts, composés de près de 3.000 autochtones et de milliers d'étrangers, venus principalement de la sous-région pour s'adonner à des activités d'orpaillage traditionnel, fait face à un problème crucial d'accès à l'eau potable.
En effet, le mini forage construit en 1986, alors que le village ne faisait à peine que 500 habitants, a coulé sous le poids de son utilisation excessive et est tombé en panne depuis 2007. Pour pallier ce problème les populations sont retournées vers les puits. Il faut attendre 2015 pour que le conseil municipal dirigé par Mamady Cissokho, appuyé par ses partenaires de Endeavour Mining, puisse trouver un début de solution aux problèmes d'eau dans le village.
Il installera ainsi une douzaine de mini forages à travers le village pour rapprocher davantage les populations aux points d'eau. Mais avec le poids démographique de plus en plus grandissant, ces mini forages croulent sous le poids d'une sur utilisation qui à terme, risque de les détruire. Et ce sont les femmes qui sont les premières à monter au créneau. Elles qui, en plus de ne pas bénéficier de moulins, sont obligées de se lever vers 4 h du matin et faire des dizaines de kilomètres par jour pour couvrir leur besoin en eau et celui de leur famille.
Au micro de Dakaractu, les populations, avec à leur tête le maire réélu de la commune, M. Mamady Cissokho, tirent la sonnette d'alarme. Elles interpellent le chef de l’État et les projets et programmes, notamment le PUDC et l'OFOR, à écouter l'appel de Khossanto...
Dans une récente étude, il a été démontré que malgré ses réserves inestimables en eau, l'accès à l'eau au Sénégal reste encore très difficile dans plusieurs villages du Sénégal. C'est le cas, dans le village de Khossanto, chef-lieu de la commune du même nom, situé dans le département aurifère de Saraya, région de Kédougou.
Ce village logé au cœur du bélédougou, compte près de 5.000 hts, composés de près de 3.000 autochtones et de milliers d'étrangers, venus principalement de la sous-région pour s'adonner à des activités d'orpaillage traditionnel, fait face à un problème crucial d'accès à l'eau potable.
En effet, le mini forage construit en 1986, alors que le village ne faisait à peine que 500 habitants, a coulé sous le poids de son utilisation excessive et est tombé en panne depuis 2007. Pour pallier ce problème les populations sont retournées vers les puits. Il faut attendre 2015 pour que le conseil municipal dirigé par Mamady Cissokho, appuyé par ses partenaires de Endeavour Mining, puisse trouver un début de solution aux problèmes d'eau dans le village.
Il installera ainsi une douzaine de mini forages à travers le village pour rapprocher davantage les populations aux points d'eau. Mais avec le poids démographique de plus en plus grandissant, ces mini forages croulent sous le poids d'une sur utilisation qui à terme, risque de les détruire. Et ce sont les femmes qui sont les premières à monter au créneau. Elles qui, en plus de ne pas bénéficier de moulins, sont obligées de se lever vers 4 h du matin et faire des dizaines de kilomètres par jour pour couvrir leur besoin en eau et celui de leur famille.
Au micro de Dakaractu, les populations, avec à leur tête le maire réélu de la commune, M. Mamady Cissokho, tirent la sonnette d'alarme. Elles interpellent le chef de l’État et les projets et programmes, notamment le PUDC et l'OFOR, à écouter l'appel de Khossanto...
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