Qu’est ce que vous retenez de la presse en ligne Sénégalaise ?
« J’ai visité trois organes de presse ici au Sénegal (Pressafrik, Dakaractu et Seneweb) et j’avoue que j’ai été fort impressionné. Si je compare avec le Burkina, la Côte d’ivoire ou encore le Mali, très peu d’organes de presse en ligne sont aussi structurés qu'ici avec des journalistes, des locaux assez corrects. J’avoue que la presse en ligne Sénegalaise m’a fait très bonne impression. On sent que ce sont des entreprises de presse à part entière. Ce n’est pas le cas chez nous. Je pense que vous avez une légère avance sur nous sur ce plan.
Connaissez-vous les mêmes problèmes de régulation de la presse en ligne ?
« Oui, on a le même problème qui part de la loi sur la presse en Côte d’ivoire et au Sénégal aussi. Ces lois ne prennent pas en compte la presse en ligne. Chez nous par exemple, la dernière loi date de 2004 et elle n’a pas été remodelée pour prendre les spécificités de notre secteur. Du coup, on exerce dans l’informel et hors des cadres législatifs et formels. C’est pour cela que nous sommes en train de nous battre pour qu’il y ait une régulation de la presse en ligne, pour que ce secteur soit véritablement viable.
Est-ce que les recommandations du séminaire de Saly ont pris en compte ces mesures ?
Oui, parce que c’est déjà bien de créer un organe de régulation qui prenne en compte la spécificité des organes de presse en ligne. En ce qui concerne le modèle économique, il faut défiscaliser et permettre aux entreprise de presse, pour qu’elle soit plus viable, d’avoir un exonération fiscale. Ce sont des éléments qui peuvent permettre au milieu d’être assaini et aux entreprises de pouvoir générer des emplois stables comme dans les autres entreprises.
L’actualité chez vous est marquée par les militaires qui sont sortis des casernes pour réclamer de meilleurs traitements. Un pincement au cœur ?
C’est une situation latente depuis longtemps. Il a beaucoup de combattants qui n’étaient pas militaires enrôlés par l’ex rébellion. Et aujourd’hui ils demandent à être logé à la même enseigne que les « vrais militaires » ils ont plusieurs fois manifesté. Ils sont tellement nombreux et ne peuvent pas tous être réintégrés en même temps, une vague l’a déjà été. Je ne crois pas à leur capacité de nuisance, mais le Gouvernement a pris à bras le corps le problème et a communiqué. Et je pense que ce sera réglé le plus vite possible.
Le dernier mot
Je félicite Serigne Diagne pour son entreprise. En trois ans, il a créé une entreprise viable, c’est un record! Nous on dit qu’il faut avoir trois ans pour porter des fruits et lui c’est en trois ans que tout cela s’est fait. Donc, je le félicite pour tout cela et l’encourage. Il a déjà des difficultés, mais la base est solide et Dakaractu peut être le numéro 1 des médias ici et être riche aussi...
« J’ai visité trois organes de presse ici au Sénegal (Pressafrik, Dakaractu et Seneweb) et j’avoue que j’ai été fort impressionné. Si je compare avec le Burkina, la Côte d’ivoire ou encore le Mali, très peu d’organes de presse en ligne sont aussi structurés qu'ici avec des journalistes, des locaux assez corrects. J’avoue que la presse en ligne Sénegalaise m’a fait très bonne impression. On sent que ce sont des entreprises de presse à part entière. Ce n’est pas le cas chez nous. Je pense que vous avez une légère avance sur nous sur ce plan.
Connaissez-vous les mêmes problèmes de régulation de la presse en ligne ?
« Oui, on a le même problème qui part de la loi sur la presse en Côte d’ivoire et au Sénégal aussi. Ces lois ne prennent pas en compte la presse en ligne. Chez nous par exemple, la dernière loi date de 2004 et elle n’a pas été remodelée pour prendre les spécificités de notre secteur. Du coup, on exerce dans l’informel et hors des cadres législatifs et formels. C’est pour cela que nous sommes en train de nous battre pour qu’il y ait une régulation de la presse en ligne, pour que ce secteur soit véritablement viable.
Est-ce que les recommandations du séminaire de Saly ont pris en compte ces mesures ?
Oui, parce que c’est déjà bien de créer un organe de régulation qui prenne en compte la spécificité des organes de presse en ligne. En ce qui concerne le modèle économique, il faut défiscaliser et permettre aux entreprise de presse, pour qu’elle soit plus viable, d’avoir un exonération fiscale. Ce sont des éléments qui peuvent permettre au milieu d’être assaini et aux entreprises de pouvoir générer des emplois stables comme dans les autres entreprises.
L’actualité chez vous est marquée par les militaires qui sont sortis des casernes pour réclamer de meilleurs traitements. Un pincement au cœur ?
C’est une situation latente depuis longtemps. Il a beaucoup de combattants qui n’étaient pas militaires enrôlés par l’ex rébellion. Et aujourd’hui ils demandent à être logé à la même enseigne que les « vrais militaires » ils ont plusieurs fois manifesté. Ils sont tellement nombreux et ne peuvent pas tous être réintégrés en même temps, une vague l’a déjà été. Je ne crois pas à leur capacité de nuisance, mais le Gouvernement a pris à bras le corps le problème et a communiqué. Et je pense que ce sera réglé le plus vite possible.
Le dernier mot
Je félicite Serigne Diagne pour son entreprise. En trois ans, il a créé une entreprise viable, c’est un record! Nous on dit qu’il faut avoir trois ans pour porter des fruits et lui c’est en trois ans que tout cela s’est fait. Donc, je le félicite pour tout cela et l’encourage. Il a déjà des difficultés, mais la base est solide et Dakaractu peut être le numéro 1 des médias ici et être riche aussi...
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