Contribution: La réponse de Mbaye Jacques Diop, Conseiller Technique en communication au Ministère des sports au collectif des clubs de judo « Seul l’Etat est habilité à déléguer des pouvoirs pour l’installation d’une fédération »


Contribution: La réponse de Mbaye Jacques Diop,  Conseiller Technique en communication au Ministère des sports au collectif des clubs de judo « Seul l’Etat est habilité à déléguer des pouvoirs pour l’installation d’une fédération »
A la suite de la conférence de presse du soi-disant collectif des clubs du judo prétextant l’illégalité de l’assemblée générale extraordinaire, en ma qualité de conseiller Technique en Communication du Ministère des Sports et de la Vie Associative, je suis obligé de prendre ma plume pour recadrer ce collectif qui est une épiphénomène et qui n’existe que de nom. Mais aussi pour replacer  les choses dans leur contexte actuel, restaurer l’autorité et rétablir la vérité, sans verser dans une quelconque polémique encore moins dans la grandiloquence. Le Collectif des clubs de Judo a fait une sortie dans les médias pour fustiger et dénoncer la tenue de l’assemblée générale extraordinaire du samedi 22 mars 2014. Mais force est de reconnaître que cette assise s’est déroulée dans les meilleures conditions. Et derrière ces mauvais perdants se cache un ancien Président à qui on a retiré à deux reprises une délégation sous  le magistère de Monsieur le ministre d’Etat, ministre des Sports Youssoupha Ndiaye et sous celui de Monsieur Mbagnick Ndiaye, ministre des Sports et de la Vie Associative.
 
Ce collectif au nombre de 11 clubs  a été battu à plate couture lors du vote de l’adoption des textes sur les 41 présents, au cours de l’assemblée générale extraordinaire du samedi  22 mars 2014 au Dojo Maitre Amara Dabo. Ces derniers qui ne veulent pas quitter la scène et encore moins rentrer dans les rangs s’entêtent à vouloir défier l’autorité. Répudié par la majorité écrasante du judo, qui a dévoilé ses ambitions pour relancer la discipline, lors de l’assemblée générale extraordinaire, le collectif derrière lequel se cache, l’humilié est bien décidé à tenir tête et à imposer ses vues malgré les deux retraits de délégations dont il a fait l’objet. Aujourd’hui cet indésirable aimerait encore faire trembler, mais son sort est déjà jeté, surtout que minoritaire, au nombre 11 sur les 71 clubs affiliés que comptent le comité de normalisation.
 
Cependant, le Collectif des clubs dans l’informel persiste à se comporter en despote mal éclairé quand il rallume les braises en menaçant de mettre sur pied une fédération Bis en cas d’échec à la prochaine assemblée générale ordinaire qui sera tenue dans les plus brefs délais. Une manière de bloquer le bon fonctionnement de cette discipline et de remettre en cause les efforts immenses déployés par le Comité de Normalisation depuis son installation. Contrairement à la défunte fédération qui avait réussi à disloquer la famille du judo. J’en citerai comme exemples, la marche devant les grilles du Palais pour demander le départ de l’ex président, sanctionnée par l’annulation du tournoi du Ministre de l’époque El Hadj Malick Gakou. La tenue d’une assemblée générale en présence d’un bataillon de la Gendarmerie, sans compter l’exclusion de la salle des représentants de la tutelle et du Comité national Olympique Sportif (CNOSS). Des manquements qui ont obligé le Ministre des Sports et de la Vie Associative avec caution du Cnoss à prendre la décision de retirer aux membres la délégation.
 
Les textes qui dataient de 1961 ont fait leur toilette et envoyés à tous les clubs de judo. C’est l’occasion de féliciter le Comité de Normalisation du Judo Sénégalais (CNJS). Ce collectif d’opportunistes et de dirigeants sans clubs devraient  rentrer dans les rangs et se battre pour revenir dans l’instance au lieu de faire minoritairement dans la diversion et le relativisme. Sa crainte d’être ringardisée par la harpie est désespérante. Et aujourd’hui il est question de nettoyer les brebis galeuses qui veulent faire des instances fédérales une chasse gardée et qui, comme des affamés veulent toujours se régaler dans tous râteliers.
 
La mission du Ministère des Sports et de la Vie Associative est de veiller et d’instaurer  en toute légalité, en toute légitimité, en toute loyauté et en toute responsabilité, la défense des intérêts du mouvement sportif, en faisant preuve de neutralité et d’éthique morale. Le Ministère des Sports et de la Vie Associative ne cédera pas à la pression ni à au chantage. En plus il ne se laissera nullement intimider par des gens véreux mus que pas des intérêts personnels. Force restera à la loi pour le bon fonctionnement des instances fédérales. Monsieur le Directeur de Publication, telles sont les informations que je voulais porter à votre niveau et je souhaite que ce texte soit publiés dans votre journal pour la gouverne de vos lecteurs. Je vous remercie d’avance.
Sportivement !
 
Mardi 1 Avril 2014




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