Devant le prétoire, le peintre de son état a reconnu les faits qui lui sont reprochés. En effet, il résulte clairement des débats d'audience que le mis en cause détient un compte Facebook dénommé médecine traditionnelle.
Ainsi, ce dernier a été contacté par la partie civile Djiby Traoré, établi en Italie. L'émigré a loué les services du prévenu pour soigner ses problèmes sexuels. Sur ces entrefaites, Sadibouya lui a remis une poudre moyennant la somme de 30 000 de nos francs que lui a remise la mère du plaignant. Mais celui-ci renseigne qu’il a perdu toute capacité de discernement quand il a utilisé le médicament. À l'enquête, la partie civile avait déclaré qu'après-avoir utilisé la poudre du charlatan, il était devenu son esclave. "Sadibouya m'avait demandé des vidéos de rapports sexuels avec ma femme. Il m'exigeait de l’aider à venir en Europe et à lui trouver une épouse blanche, me menaçant de divulguer mes images sur les réseaux sociaux", racontera-t-il.
Las de ses menaces, Djiby Traoré a décidé de déposer une plainte contre son bourreau. Entendu par les enquêteurs, le prévenu renseigne qu’il voulait juste lui faire peur afin qu’il puisse satisfaire son désir de voyager.
Des propos qu'il a maintenus à la barre. Par contre, il précise n’avoir jamais exigé de la partie civile de lui envoyer des vidéos de son intimité avec son épouse. Ce dernier l’a fait de son propre chef. Reprenant la parole, le ministère public a requis 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme contre lui, vu la gravité des faits. De ce fait, la défense a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Au final, le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré Sadibouya Diallo coupable et l'a condamné à 2 ans dont 3 mois d’emprisonnement ferme...
Ainsi, ce dernier a été contacté par la partie civile Djiby Traoré, établi en Italie. L'émigré a loué les services du prévenu pour soigner ses problèmes sexuels. Sur ces entrefaites, Sadibouya lui a remis une poudre moyennant la somme de 30 000 de nos francs que lui a remise la mère du plaignant. Mais celui-ci renseigne qu’il a perdu toute capacité de discernement quand il a utilisé le médicament. À l'enquête, la partie civile avait déclaré qu'après-avoir utilisé la poudre du charlatan, il était devenu son esclave. "Sadibouya m'avait demandé des vidéos de rapports sexuels avec ma femme. Il m'exigeait de l’aider à venir en Europe et à lui trouver une épouse blanche, me menaçant de divulguer mes images sur les réseaux sociaux", racontera-t-il.
Las de ses menaces, Djiby Traoré a décidé de déposer une plainte contre son bourreau. Entendu par les enquêteurs, le prévenu renseigne qu’il voulait juste lui faire peur afin qu’il puisse satisfaire son désir de voyager.
Des propos qu'il a maintenus à la barre. Par contre, il précise n’avoir jamais exigé de la partie civile de lui envoyer des vidéos de son intimité avec son épouse. Ce dernier l’a fait de son propre chef. Reprenant la parole, le ministère public a requis 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme contre lui, vu la gravité des faits. De ce fait, la défense a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Au final, le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré Sadibouya Diallo coupable et l'a condamné à 2 ans dont 3 mois d’emprisonnement ferme...
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