Assemblée Générale du réseau d’avocats d’affaires « Lex Africa »: Pour une meilleure coopération de cabinets d’avocats dans plusieurs domaines

DAKARACTU.COM- Mame Adama Gueye et ses proches accueillent l’Assemblée Générale ordinaire du réseau « Lex Africa », un regroupement de cabinet d’avocats africains qui est un cadre d’échanges entre cabinets et conseils juridiques dans plusieurs domaines liés au droit. Dans son allocution d’ouverture,  Me Pape Jean Seye avocat associé au cabinet de « Me Mame Adama Gueye et associé », membre du réseau  a expliqué que dans le domaine des investissements, l’Afrique intéresse de plus en plus les continents Européens et américains. Ainsi les cabinets d’avocats ont de plus en plus tendance à s’intéresser à l’Afrique parce que l’Europe et l’Asie sont saturées et la niche africaine et la seule libre.
Le réseau « Lex Africa » a été mis sur pied donc pour «  assister les clients éventuels dans le cadre de leur investissements au Sénégal ». Selon l’avocat, l’apport de ce réseau pour les avocats sénégalais est extrêmement important et va même jusqu’à la prise en charge des clients des cabinets associés dans le réseau. «Nous anticipons sur les difficultés à venir, l’Afrique du sud joue un rôle central parce que tous les sociétés ont des filiales dans ce pays».
Pieter Stern, de l’Afrique du sud, Présidente de « Lex Africa » et Directeur de « Léxman" Cabinet membre du réseau a quant à lui indiqué que l’AG est une formidable occasion pour que les avocats puissent se rencontrer et discuter des stratégies pour faire avancer le réseau.
Le participant de l’Ile Maurice R. Erriah de faire remarquer que son pays décrit comme une juridiction « offshore », va beaucoup aider  l’Afrique dans ce sens qu’il y aura beaucoup de travaux légaux qui vont découler.  Et entre cabinets africains « on peut partager le travail et donner à l’Afrique la dimension de continent émergent », a-t-il noté. Selon Me Erriah toujours l’Ile Maurice pourrait être un pont pour faire marcher et solidifier la relation entre avocats, mais « il y a un problème dans le sens que les anglophones n’arrivent pas à travailler avec les francophones et on assurera cette transition »
Cette réunion permettra de faire le bilan des activités de l’année écoulée et de tracer en même temps les perspectives d’avenir.