Considérées comme des avocates de leurs maris, les épouses de candidats sont un atout dans la course à la Maison Blanche mais cette année, leur rôle pourrait s'avérer plus important encore pour l'issue du scrutin du 6 novembre, qui s'annonce serré.
Si les analystes rappellent que les Américains votent pour un président et non pour sa compagne à la ville, une première dame aide à façonner la perception des électeurs.
Ainsi, l'intervention d'Ann Romney devant la convention républicaine à Tampa, en Floride la semaine dernière, était d'autant plus attendue qu'elle avait précisément pour but d'"humaniser" Mitt Romney, souvent perçu comme froid et distant.
"Les Américains pensent que ces femmes peuvent brosser le véritable portrait de leur époux en évoquant la manière dont il se comporte dans la vie privée, comme mari, comme père, comme gestionnaire des affaires familiales", explique à l'AFP Catherine Allgor, professeur à l'université de Californie à Riverside et spécialiste de l'histoire des premières dames.
A la différence de beaucoup d'autres pays, la première dame des Etats-Unis joue un rôle déterminant en politique intérieure: beaucoup estiment qu'il serait presque impossible pour un président américain d'être accepté sans une épouse à ses côtés. "C'est pourquoi ces femmes se lèvent et parlent de leur mariage. C'est très puissant", pointe Catherine Allgor.
"Je veux vous parler d'amour"
Pour la journaliste du New York Times Jodi Kantor, auteur d'une biographie du couple Obama, les premières dames doivent se situer au-dessus des contingences politiques: "Ann Romney a commencé par dire: Je veux vous parler d'amour", même si elle prononçait un discours très politique. "Plus elles se situent au-dessus de la bataille, plus elles sont percutantes", a-t-elle rappelé à la radio publique.
Surdiplômée contre femme au foyer
Michelle Obama, 48 ans, en a bien conscience: tout au long du mandat de son mari, elle s'est attachée à défendre des causes consensuelles, par son soutien aux familles de soldats ou des initiatives pour lutter contre l'obésité.
Avocate diplômée de Princeton et de Harvard, cette mère de deux filles a mené une brillante carrière et, à un moment, a fait bouillir la marmite du foyer Obama.
Ann Romney, 63 ans, est de son côté restée au foyer pour élever ses cinq fils. Convertie à la foi mormone de son époux, cette fille d'homme d'affaires, qui a dû combattre un cancer du sein et une sclérose en plaques, est diplômée en français de l'Université mormone de Brigham Young, dans l'Utah.
Critiquée en avril par une démocrate qui avait pointé le fait qu'elle n'avait jamais travaillé, Ann Romney avait vertement défendu son choix de vie sur Twitter: "J'ai choisi de rester à la maison pour élever cinq garçons. Croyez-moi, c'était beaucoup de travail".
Elle a une approche sûrement plus traditionnelle de sa fonction que l'actuelle locataire de la Maison Blanche. Michelle Obama, la première Noire première dame des Etats-Unis, a pour sa part tenté d'ouvrir la Maison Blanche à des influences culturelles nouvelles.
Son discours sera écouté attentivement par sa rivale: "Je veux entendre le président et je suppose que Michelle parlera, je veux l'écouter également", a déclaré Ann Romney à Fox News. Michelle Obama avait, elle, renoncé à suivre la convention républicaine: "En tant que femme de celui qu'ils veulent battre, j'ai préféré ne pas regarder", a-t-elle confié à CBS.
Si les analystes rappellent que les Américains votent pour un président et non pour sa compagne à la ville, une première dame aide à façonner la perception des électeurs.
Ainsi, l'intervention d'Ann Romney devant la convention républicaine à Tampa, en Floride la semaine dernière, était d'autant plus attendue qu'elle avait précisément pour but d'"humaniser" Mitt Romney, souvent perçu comme froid et distant.
"Les Américains pensent que ces femmes peuvent brosser le véritable portrait de leur époux en évoquant la manière dont il se comporte dans la vie privée, comme mari, comme père, comme gestionnaire des affaires familiales", explique à l'AFP Catherine Allgor, professeur à l'université de Californie à Riverside et spécialiste de l'histoire des premières dames.
A la différence de beaucoup d'autres pays, la première dame des Etats-Unis joue un rôle déterminant en politique intérieure: beaucoup estiment qu'il serait presque impossible pour un président américain d'être accepté sans une épouse à ses côtés. "C'est pourquoi ces femmes se lèvent et parlent de leur mariage. C'est très puissant", pointe Catherine Allgor.
"Je veux vous parler d'amour"
Pour la journaliste du New York Times Jodi Kantor, auteur d'une biographie du couple Obama, les premières dames doivent se situer au-dessus des contingences politiques: "Ann Romney a commencé par dire: Je veux vous parler d'amour", même si elle prononçait un discours très politique. "Plus elles se situent au-dessus de la bataille, plus elles sont percutantes", a-t-elle rappelé à la radio publique.
Surdiplômée contre femme au foyer
Michelle Obama, 48 ans, en a bien conscience: tout au long du mandat de son mari, elle s'est attachée à défendre des causes consensuelles, par son soutien aux familles de soldats ou des initiatives pour lutter contre l'obésité.
Avocate diplômée de Princeton et de Harvard, cette mère de deux filles a mené une brillante carrière et, à un moment, a fait bouillir la marmite du foyer Obama.
Ann Romney, 63 ans, est de son côté restée au foyer pour élever ses cinq fils. Convertie à la foi mormone de son époux, cette fille d'homme d'affaires, qui a dû combattre un cancer du sein et une sclérose en plaques, est diplômée en français de l'Université mormone de Brigham Young, dans l'Utah.
Critiquée en avril par une démocrate qui avait pointé le fait qu'elle n'avait jamais travaillé, Ann Romney avait vertement défendu son choix de vie sur Twitter: "J'ai choisi de rester à la maison pour élever cinq garçons. Croyez-moi, c'était beaucoup de travail".
Elle a une approche sûrement plus traditionnelle de sa fonction que l'actuelle locataire de la Maison Blanche. Michelle Obama, la première Noire première dame des Etats-Unis, a pour sa part tenté d'ouvrir la Maison Blanche à des influences culturelles nouvelles.
Son discours sera écouté attentivement par sa rivale: "Je veux entendre le président et je suppose que Michelle parlera, je veux l'écouter également", a déclaré Ann Romney à Fox News. Michelle Obama avait, elle, renoncé à suivre la convention républicaine: "En tant que femme de celui qu'ils veulent battre, j'ai préféré ne pas regarder", a-t-elle confié à CBS.
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