Le Tribunal correctionnel de Dakar a récemment été le théâtre d’une affaire de trafic de drogue qui fait grand bruit. Moussa Dièye, pêcheur de profession, se retrouve face à la justice, accusé d'avoir été interpellé avec une quantité impressionnante de 5 kilogrammes de yamba, sur la plage de Yarakh. Un cas qui met en lumière les réalités sombres des trafics de drogues dans les zones côtières.
Les faits remontent à 2021, année où Moussa Dièye a été arrêté et écroué pour des soupçons de cession de drogue. Deux ans plus tard, le lundi 11 novembre 2024, il est traduit devant le tribunal de Dakar. D’après les détails fournis par l’accusation, les agents de la Division des investigations criminelles ont procédé à son arrestation après avoir été informés d’une possible transaction de drogue sur la plage. Exploitant cette piste, les forces de l’ordre organisent une planque sur les lieux, observant les allées et venues suspectes avant de procéder à l’interpellation.
Selon les enquêteurs, Moussa Dièye portait avec lui un sac contenant les fameux 5 kilogrammes de yamba. Interrogé, le pêcheur n’a pas nié avoir en sa possession cette quantité importante de chanvre indien. Il a même admis avoir acheté le lot pour la somme de 75.000 francs CFA, précisant que le reste de la somme due, 25.000 francs CFA, devait être réglé ultérieurement à son fournisseur.
Pourtant, à la barre du tribunal, l’accusé a semblé revenir sur ses aveux initiaux. « Je n’avais sur moi que 5 cornets de yamba destinés à ma consommation personnelle », a-t-il affirmé, tentant de minimiser l’accusation de trafic. « Je ne suis pas un dealer. Je consomme du chanvre, mais je n’ai jamais été en possession de 5 kilogrammes, a-t-il plaidé, cherchant à convaincre le juge de sa version.
Mais le procureur ne se laisse pas persuader par cette tentative de défense. Selon lui, les preuves collectées sur place parlent d’elles-mêmes : la quantité retrouvée dépasse de loin ce qui pourrait être justifié comme usage personnel. Pour l’accusation, ces 5 kilogrammes de yamba étaient clairement destinés à être cédés, argument soutenu par le fait que l’accusé avait déjà entamé des transactions financières pour en assurer la revente.
Face à la gravité des charges, l’avocat de la défense, Me Ndiogou Ndiaye, a plaidé pour une application plus clémente de la loi, mettant en avant le contexte personnel difficile de son client et ses antécédents limités. Néanmoins, le tribunal reste ferme : le délibéré a été fixé au 5 décembre, date à laquelle Moussa Dièye connaîtra son sort.
Cette affaire, rapportée par Les Echos, soulève des questions sur l’ampleur du trafic de yamba dans les zones de pêche et la difficulté des autorités à contrôler ces activités illicites. Un enjeu de sécurité publique qui continue de défier les efforts de répression et de sensibilisation.
Les faits remontent à 2021, année où Moussa Dièye a été arrêté et écroué pour des soupçons de cession de drogue. Deux ans plus tard, le lundi 11 novembre 2024, il est traduit devant le tribunal de Dakar. D’après les détails fournis par l’accusation, les agents de la Division des investigations criminelles ont procédé à son arrestation après avoir été informés d’une possible transaction de drogue sur la plage. Exploitant cette piste, les forces de l’ordre organisent une planque sur les lieux, observant les allées et venues suspectes avant de procéder à l’interpellation.
Selon les enquêteurs, Moussa Dièye portait avec lui un sac contenant les fameux 5 kilogrammes de yamba. Interrogé, le pêcheur n’a pas nié avoir en sa possession cette quantité importante de chanvre indien. Il a même admis avoir acheté le lot pour la somme de 75.000 francs CFA, précisant que le reste de la somme due, 25.000 francs CFA, devait être réglé ultérieurement à son fournisseur.
Pourtant, à la barre du tribunal, l’accusé a semblé revenir sur ses aveux initiaux. « Je n’avais sur moi que 5 cornets de yamba destinés à ma consommation personnelle », a-t-il affirmé, tentant de minimiser l’accusation de trafic. « Je ne suis pas un dealer. Je consomme du chanvre, mais je n’ai jamais été en possession de 5 kilogrammes, a-t-il plaidé, cherchant à convaincre le juge de sa version.
Mais le procureur ne se laisse pas persuader par cette tentative de défense. Selon lui, les preuves collectées sur place parlent d’elles-mêmes : la quantité retrouvée dépasse de loin ce qui pourrait être justifié comme usage personnel. Pour l’accusation, ces 5 kilogrammes de yamba étaient clairement destinés à être cédés, argument soutenu par le fait que l’accusé avait déjà entamé des transactions financières pour en assurer la revente.
Face à la gravité des charges, l’avocat de la défense, Me Ndiogou Ndiaye, a plaidé pour une application plus clémente de la loi, mettant en avant le contexte personnel difficile de son client et ses antécédents limités. Néanmoins, le tribunal reste ferme : le délibéré a été fixé au 5 décembre, date à laquelle Moussa Dièye connaîtra son sort.
Cette affaire, rapportée par Les Echos, soulève des questions sur l’ampleur du trafic de yamba dans les zones de pêche et la difficulté des autorités à contrôler ces activités illicites. Un enjeu de sécurité publique qui continue de défier les efforts de répression et de sensibilisation.
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