Président du Conseil Constitutionnel du Sénégal, Mamadou Badio Camara, a participé à une activité politique en France sur invitation de Laurent Fabius où il a donné son point de vue sur la polémique du troisième mandat de Macky Sall avec ses nombreuses conséquences au Sénégal.
Interpellé par un journaliste Français, Badio Camara explique, qu' " il ya eu d'abord l'épisode trés agité du 3e mandat, sachant que la constitution du Sénégal dans sa version de juillet 2016, initié par l'ancien président de la République avait précisé la durée des mandats du président de la République, la durée 5 ans et avait surtout ajouté une phrase qui disait , nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. La disposition paraît très claire . Il y a eu un premier mandat en 2012, un deuxième ou un second mandat en 2019. A priori, c'était terminé, sauf que ses partisans avaient agité l'idée d'un troisième mandat, comme c'est souvent le cas , que c'est un homme qui nous est indispensable. Il faut qu'il reste ,etc.
Pour le président du Conseil Constitutionnel du Sénégal, " l'intéressé (Macky Sall) lui-même a réglé le problème lorsque quelques mois avant le scrutin, il a déclaré solennellement dans une annonce à la nation sénégalaise qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2024 et que donc, qu' il ne sollicitera pas un 3eme mandat".
Mieux, révèle le président Badio Camara, " il y a eu une demande d'avis sur l'éventualité d'un 3eme mandat. L'avis a été donné très rapidement, très vite, sur l'impossibilité de briguer un troisième mandat compte tenu de la disposition constitutionnelle qui règle le problème et vu le fait que le président venait d'exercer deux mandats consécutifs. Cela a peut-être influencé la décision de renoncer à cette tentative de 3e mandat", explique-t-il.
Le président du Conseil Constitutionnel avoue avoir subi beaucoup de pression qu'il trouve normal dans un contexte d'élection présidentielle. " Il y a eu beaucoup de tensions, il y a eu beaucoup de pressions. C'est peut être un peu normal puisque c'est une élection présidentielle. Les enjeux sont très importants et les politiques peuvent être féroces, avec tout ce qui peut contredire ou contrecarrer leur projet",a reconnu Mamadou Badio Camara.
Interpellé par un journaliste Français, Badio Camara explique, qu' " il ya eu d'abord l'épisode trés agité du 3e mandat, sachant que la constitution du Sénégal dans sa version de juillet 2016, initié par l'ancien président de la République avait précisé la durée des mandats du président de la République, la durée 5 ans et avait surtout ajouté une phrase qui disait , nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. La disposition paraît très claire . Il y a eu un premier mandat en 2012, un deuxième ou un second mandat en 2019. A priori, c'était terminé, sauf que ses partisans avaient agité l'idée d'un troisième mandat, comme c'est souvent le cas , que c'est un homme qui nous est indispensable. Il faut qu'il reste ,etc.
Pour le président du Conseil Constitutionnel du Sénégal, " l'intéressé (Macky Sall) lui-même a réglé le problème lorsque quelques mois avant le scrutin, il a déclaré solennellement dans une annonce à la nation sénégalaise qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2024 et que donc, qu' il ne sollicitera pas un 3eme mandat".
Mieux, révèle le président Badio Camara, " il y a eu une demande d'avis sur l'éventualité d'un 3eme mandat. L'avis a été donné très rapidement, très vite, sur l'impossibilité de briguer un troisième mandat compte tenu de la disposition constitutionnelle qui règle le problème et vu le fait que le président venait d'exercer deux mandats consécutifs. Cela a peut-être influencé la décision de renoncer à cette tentative de 3e mandat", explique-t-il.
Le président du Conseil Constitutionnel avoue avoir subi beaucoup de pression qu'il trouve normal dans un contexte d'élection présidentielle. " Il y a eu beaucoup de tensions, il y a eu beaucoup de pressions. C'est peut être un peu normal puisque c'est une élection présidentielle. Les enjeux sont très importants et les politiques peuvent être féroces, avec tout ce qui peut contredire ou contrecarrer leur projet",a reconnu Mamadou Badio Camara.
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