La tension monte à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) après une décision controversée du Conseil académique, datée du 27 novembre 2024, qui a provoqué une levée de boucliers de la Coordination des Étudiants (CE-UASZ). Dans un communiqué publié ce jeudi, la CE-UASZ fustige ce qu’elle qualifie de "décision irréfléchie, inqualifiable et irrespectueuse", dénonçant une tentative d’étouffer les revendications légitimes des étudiants et de porter atteinte à leurs droits fondamentaux.
La Coordination rappelle que le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahame Diouf, s’était engagé à résoudre plusieurs problèmes infrastructurels qui paralysent l’université. Ces engagements incluaient notamment :
La livraison d’une nouvelle zone de production en octobre 2024 ;
La finalisation du restaurant universitaire de 750 places et du pavillon de 1 000 lits avant fin novembre 2024 ;
L’installation des équipements des chantiers PGF-SUP dont les travaux sont achevés.
Cependant, à ce jour, aucune de ces promesses n’a été honorée, plongeant les étudiants dans des conditions de vie et d’apprentissage jugées "inhumaines".
Appel à la mobilisation et à la résistance
Face à cette situation, la CE-UASZ invite les étudiants à suspendre toute activité académique et à quitter pacifiquement le campus jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Elle exhorte également ses membres à ne pas céder aux intimidations, dénonçant des "manœuvres politiques" visant à museler leur structure.
La Coordination se montre intransigeante dans sa dénonciation du rôle du MESRI, qu’elle accuse d’être le principal instigateur de la crise. Le départ immédiat du ministre et du recteur de l’université est exigé, considérant leurs actions comme des menaces directes à l’avenir des étudiants.
La CE-UASZ interpelle directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Elle leur demande une intervention urgente pour rétablir les droits des étudiants et mettre fin à cette "forfaiture".
"Il serait inadmissible que des étudiants, qui ont longtemps lutté pour la justice et l’équité, soient aujourd’hui réduits à vivre dans de telles conditions", martèle la Coordination, dans un plaidoyer adressé également à l’opinion nationale et internationale.
Alors que la CE-UASZ réaffirme son engagement pour la cause estudiantine, la situation semble atteindre un point de non-retour. Les autorités académiques et gouvernementales sont désormais face à un défi majeur : éviter l’escalade d’un conflit qui pourrait paralyser durablement cette université clé de la région sud du Sénégal.
En attendant, la CE-UASZ prévient que son combat ne faiblira pas : "Nous ne céderons pas face à l’injustice, l’intimidation et la manipulation." Une détermination qui risque de rendre le bras de fer encore plus complexe dans les jours à venir.
La Coordination rappelle que le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahame Diouf, s’était engagé à résoudre plusieurs problèmes infrastructurels qui paralysent l’université. Ces engagements incluaient notamment :
La livraison d’une nouvelle zone de production en octobre 2024 ;
La finalisation du restaurant universitaire de 750 places et du pavillon de 1 000 lits avant fin novembre 2024 ;
L’installation des équipements des chantiers PGF-SUP dont les travaux sont achevés.
Cependant, à ce jour, aucune de ces promesses n’a été honorée, plongeant les étudiants dans des conditions de vie et d’apprentissage jugées "inhumaines".
Appel à la mobilisation et à la résistance
Face à cette situation, la CE-UASZ invite les étudiants à suspendre toute activité académique et à quitter pacifiquement le campus jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Elle exhorte également ses membres à ne pas céder aux intimidations, dénonçant des "manœuvres politiques" visant à museler leur structure.
La Coordination se montre intransigeante dans sa dénonciation du rôle du MESRI, qu’elle accuse d’être le principal instigateur de la crise. Le départ immédiat du ministre et du recteur de l’université est exigé, considérant leurs actions comme des menaces directes à l’avenir des étudiants.
La CE-UASZ interpelle directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Elle leur demande une intervention urgente pour rétablir les droits des étudiants et mettre fin à cette "forfaiture".
"Il serait inadmissible que des étudiants, qui ont longtemps lutté pour la justice et l’équité, soient aujourd’hui réduits à vivre dans de telles conditions", martèle la Coordination, dans un plaidoyer adressé également à l’opinion nationale et internationale.
Alors que la CE-UASZ réaffirme son engagement pour la cause estudiantine, la situation semble atteindre un point de non-retour. Les autorités académiques et gouvernementales sont désormais face à un défi majeur : éviter l’escalade d’un conflit qui pourrait paralyser durablement cette université clé de la région sud du Sénégal.
En attendant, la CE-UASZ prévient que son combat ne faiblira pas : "Nous ne céderons pas face à l’injustice, l’intimidation et la manipulation." Une détermination qui risque de rendre le bras de fer encore plus complexe dans les jours à venir.
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