« Il faut penser, plus que jamais, à la dissolution de Safinatoul Amann que nous réclamons depuis longtemps », a confié le petit-fils de Serigne Fallou Mbacké à Dakaractu, en réaction à l’interpellation par des membres du Dahira en charge du respect des règles en vigueur dans la Ville sainte, de trois dames qui venaient de boucler une réunion dans la mairie.
« Safinatoul Aman n'a plus la confiance de la population de Touba et il commence aussi à perdre celle de certains dignitaires mourides. Je n'ai pas l'intention de remettre en cause les décisions du Khalife général, bien au contraire », a ajouté le marabout de Ndindi.
Selon lui, « la situation dégénère, les plaintes contre Safinatoul Aman se succèdent et il y a beaucoup de problèmes. » Dans ces conditions, estime Serigne Djily Fatah, « il est plus que jamais nécessaire de redonner tout le pouvoir à la Police et à la gendarmerie et de dissoudre Safinatoul Aman. »
« Ce dont nous avons besoin aujourd'hui est de respecter l’intégrité des personnes et non de laisser des gens, sans formation en sécurité, brutaliser n’importe comment des chefs religieux. Le cas de Serigne Sidy Cheikhouna Abdoul Ahad en est la preuve», argue le Chef religieux.
Il est d’avis que « l'expérience (de Safinatoul Aman) a fait long feu. Les membres du Dahira ne font pas bien le travail pour lequel ils ont été choisis. Ils n’ont pas été formés en matière de sécurité et maintien de l’ordre », estime Serigne Djily Abdou Fatah Mbacké.
« Safinatoul Aman n'a plus la confiance de la population de Touba et il commence aussi à perdre celle de certains dignitaires mourides. Je n'ai pas l'intention de remettre en cause les décisions du Khalife général, bien au contraire », a ajouté le marabout de Ndindi.
Selon lui, « la situation dégénère, les plaintes contre Safinatoul Aman se succèdent et il y a beaucoup de problèmes. » Dans ces conditions, estime Serigne Djily Fatah, « il est plus que jamais nécessaire de redonner tout le pouvoir à la Police et à la gendarmerie et de dissoudre Safinatoul Aman. »
« Ce dont nous avons besoin aujourd'hui est de respecter l’intégrité des personnes et non de laisser des gens, sans formation en sécurité, brutaliser n’importe comment des chefs religieux. Le cas de Serigne Sidy Cheikhouna Abdoul Ahad en est la preuve», argue le Chef religieux.
Il est d’avis que « l'expérience (de Safinatoul Aman) a fait long feu. Les membres du Dahira ne font pas bien le travail pour lequel ils ont été choisis. Ils n’ont pas été formés en matière de sécurité et maintien de l’ordre », estime Serigne Djily Abdou Fatah Mbacké.
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