Le débat suscité par le statut spécial pour la ville Dakar est diversement apprécié par plus d'un. En effet, pour les partisans de l'ancien maire Dakar, Khalifa Sall, ceci est une stratégie pour les tenants du régime en place d'endiguer ce dernier.
Le directeur de l'institut Africian de développement local (Iadl), Alioune Niang Mbaye et expert en développement des collectivités territoriales porte un regard tout autre sur la situation.
Face à Dakaractu, Alioune Niang Mbaye dira tout cru : "Dakar, Thiès, Pikine, Guédiawaye et Rufisque constituent dans la décentralisation une véritable problématique complexe. Parce que tout simplement, ils ont plusieurs communes, chaque commune a une autonomie et en haut de ces communes, il y a une mairie de ville. Dans un tel schéma, il y a un problème d'harmonisation, de coordination mais naturellement une compétition territoriale et un arbitrage défectueux". Dans ce cas de figure, Alioune Niang Mbaye est d'avis qu'il est " préférable qu'il y ait un délégué territorial nommé par décret". Ce qui, estime-t-il, permettra un couplage entre la décentralisation et la déconcentration pour une prompte mutualisation des ressources dans le cadre de l'intercommunalité et de l'inter territorialité pour les programmes de développement.
L'acte 3 de la décentralisation est par essence important pour le directeur général de l'Iadl, mais dira-t-il, il faut un rééquilibrage des forces à l'échelle du territoire, à même de créer un dynamisme de croissance économique inclusive.
Le directeur de l'institut Africian de développement local (Iadl), Alioune Niang Mbaye et expert en développement des collectivités territoriales porte un regard tout autre sur la situation.
Face à Dakaractu, Alioune Niang Mbaye dira tout cru : "Dakar, Thiès, Pikine, Guédiawaye et Rufisque constituent dans la décentralisation une véritable problématique complexe. Parce que tout simplement, ils ont plusieurs communes, chaque commune a une autonomie et en haut de ces communes, il y a une mairie de ville. Dans un tel schéma, il y a un problème d'harmonisation, de coordination mais naturellement une compétition territoriale et un arbitrage défectueux". Dans ce cas de figure, Alioune Niang Mbaye est d'avis qu'il est " préférable qu'il y ait un délégué territorial nommé par décret". Ce qui, estime-t-il, permettra un couplage entre la décentralisation et la déconcentration pour une prompte mutualisation des ressources dans le cadre de l'intercommunalité et de l'inter territorialité pour les programmes de développement.
L'acte 3 de la décentralisation est par essence important pour le directeur général de l'Iadl, mais dira-t-il, il faut un rééquilibrage des forces à l'échelle du territoire, à même de créer un dynamisme de croissance économique inclusive.
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