À l’occasion de la fête de l’Eïd-El-Fitr, le président de Pastef-Les patriotes a profité de sa sortie de la prière pour se prononcer sur les questions de l’heure. Selon Ousmane Sonko, la paix incombe aux deux parties. Il estime que les régulateurs sociaux qui doivent jouer la médiation commencent à faiblir.
« Les mécanismes de régulation que nous avons tant chantés et loués sont malheureusement en train de faiblir. La religion musulmane que je maitrise le plus dit : quand deux parties sont en conflit, les autres sont dans l’obligation d’arbitrer.
De commencer d’abord à les réconcilier. Mais s’ils se rendent compte qu’il y a une partie qui continue à vouloir créer les conditions du conflit, il est important que tous le rappellent à l’ordre et s’il refuse, que tous se liguent pour le combattre jusqu’à ce qu’il revienne à la raison. Tout le monde sait ce qui se passe dans le pays. C’est à sens unique », déplore Ousmane Sonko.
Cependant, il s'est prononcé sur les faits qui se passent à Ngor depuis deux jours. Ce faisant, il a invité l’État du Sénégal d’en faire autant quand il s’agit des manifestations organisées dans le département de Bignona. Il réclame un traitement égal et équitable de tous les sénégalais. « C’est l’occasion de revenir sur ce qui se passe souvent en Casamance. Vous avez vu ce qui se passe durant ces 48 heures à Ngor et pour le moment on ne déplore aucune perte en vie humaine. Il aurait suffi que les gens disent que ça se passe à Bignona pour qu’on autorise les gens à tirer à balle réelle. Je l’ai toujours déploré et je l’assume. Ce traitement totalement injuste et injustifié quand il s’agit de la Casamance doit cesser. Nous sommes tous des Sénégalais et devons être traités au même pied d’égalité », conclut-il...
« Les mécanismes de régulation que nous avons tant chantés et loués sont malheureusement en train de faiblir. La religion musulmane que je maitrise le plus dit : quand deux parties sont en conflit, les autres sont dans l’obligation d’arbitrer.
De commencer d’abord à les réconcilier. Mais s’ils se rendent compte qu’il y a une partie qui continue à vouloir créer les conditions du conflit, il est important que tous le rappellent à l’ordre et s’il refuse, que tous se liguent pour le combattre jusqu’à ce qu’il revienne à la raison. Tout le monde sait ce qui se passe dans le pays. C’est à sens unique », déplore Ousmane Sonko.
Cependant, il s'est prononcé sur les faits qui se passent à Ngor depuis deux jours. Ce faisant, il a invité l’État du Sénégal d’en faire autant quand il s’agit des manifestations organisées dans le département de Bignona. Il réclame un traitement égal et équitable de tous les sénégalais. « C’est l’occasion de revenir sur ce qui se passe souvent en Casamance. Vous avez vu ce qui se passe durant ces 48 heures à Ngor et pour le moment on ne déplore aucune perte en vie humaine. Il aurait suffi que les gens disent que ça se passe à Bignona pour qu’on autorise les gens à tirer à balle réelle. Je l’ai toujours déploré et je l’assume. Ce traitement totalement injuste et injustifié quand il s’agit de la Casamance doit cesser. Nous sommes tous des Sénégalais et devons être traités au même pied d’égalité », conclut-il...
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