Revue PAQUET- EF : « C’est un sentiment de satisfaction parce que si nous interrogeons nos indicateurs nous sommes au vert. » (Pape Kandji, DEMSG/MEN)

Dans le cadre de ses activités, le Ministère de l’Éducation Nationale a tenu ce 22 mai la revue annuelle du programme d'amélioration de la qualité, de l'équité et de la transparence (PAQUET- EF). Cette rencontre présidée par la Secrétaire générale du MEN, venue représenter le Ministre Cheikh Oumar Hann, a vu la participation des différents services chargés de l’éducation nationale.  Pape Kandji, directeur de l'Enseignement Moyen Secondaire Général est revenu sur l’importance de cette rencontre. « C’est un sentiment de satisfaction parce que si nous interrogeons nos indicateurs nous sommes au vert. Nous attendons une mobilisation de tous les acteurs. Pour les forces, il n’y a pas de secret en ce qui concerne nos forces. Nous nous sommes alignés sur la ligne qui est la promotion des sciences et des mathématiques. Nous avons en charge la politique des promotions et des mathématiques au niveau du ministère, en élaborant des livrets que nous avons mis à la disposition des élèves pour redynamiser certaines cellules », a-t-il souligné. À l’en croire, il y a eu un renforcement de capacité, la formation des chefs d’établissement. Ce dispositif qui n’existait pas et que nous sommes en train de mettre en œuvre au niveau déconcentré, si on le poursuit nous aurons des résultats. Selon lui, « l’année dernière nous avons eu au baccalauréat plus de 52%. Un taux que nous n’avons jamais eu. Il y a un taux de redoublement qui avoisine les 8% et un taux d’abandon qui est égal à 5%. Ce sont des efforts considérables. Nous sommes dans une approche GAR. On lit les résultats à la source et on peut dire que des efforts ont été fournis pour atteindre les résultats », a-t-il affirmé en listant les défis.  
« Les défis, ce sont la promotion des mathématiques et les sciences. C’est toujours l’orientation et le maintien des filles dans les filières scientifiques. Nous y travaillons, mais il reste des efforts à faire. Si nous prenons l’indicateur de l’estimation des classes de troisième, seconde, c’est un bon indicateur. Mais dans les classes scientifiques qui posent problème, on pense qu'on n’a pas atteint la saturation. Mais nous y travaillons… », a-t-il laissé entendre. 
Cette rencontre s’est tenue à la sphère Ministérielle Habib Thiam de Diamniadio.