« Résidence surveillée forcée » de Ousmane Sonko le ministre de l’intérieur, Antoine Felix Diome, parle d’une mesure préventive justifiée!


La doctrine du maintien de l’ordre de façon générale, repose sur quatre principes : la proportionnalité et la réversibilité. Des principes dont l’application requiert certaines mesures radicales a fait savoir le ministre de l’intérieur. Une réponse sur la surveillance très stricte imposée à Ousmane Sonko, à son domicile, depuis deux semaines maintenant. 

À la suite du ministre de la justice qui a expliqué, d’un point de vue juridique, pourquoi l’opposant, Ousmane Sonko était sous residence surveillée « sans base légale », le ministre de l’intérieur, Antoine Félix Diome, à servi son explication. À l’en croire, au regard de la situation exceptionnelle notée dans le pays (caravane, appel à des manifestations interdites, appel à l’insurrection etc.) il est du devoir des autorités etatiques de préserver la stabilité et la sécurité du pays. 

En vertu du maintien de l’ordre l’Etat peut s’arroger le droit de procéder à des restrictions sur les droits et libertés individuelles afin de sauvegarder l’intérêt général. Autrement dit, d’après les éclairages de Antoine Félix Diome, la résidence surveillée imposée à Sonko avec la bunkerisation de la cité Keur Gorgui où est domicilié le maire de Ziguinchor et leader politique, est tout sauf injustifié encore moins illégale. A ce titre, le ministre de l’intérieur a invoqué deux principes fondamentaux à savoir les principes de la réversibilité et de précaution qui consacrent des mesures exceptionnelles en termes de prévention et de maintien de l’ordre public. 

« On ne peut pas se lever, et dire que si vous n’êtes pas d’accord avec moi, la vie en société ne pourra pas se poursuivre. C’est d’ailleurs ce qu’il y a à justifier Les attaques, les infrastructures indispensables à notre vie commune. Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui au Sénégal ? Vous n'êtes pas d’accord avec moi, vous organisez une attaque contre mon domicile… Pour sa caravane de la liberté, il a déclaré qu’il fera des étapes. On s’est rendu compte qu’il y a eu un décès dès l’étape de Kolda. Est-ce qu’un gouvernement responsable, va laisser faire ? » Une réponse qui ne va pas plaire du côté du parti PASTEF de Ousmane Sonko. Ses proches collaborateurs et militants réclament sa « Libération. »
Jeudi 15 Juin 2023
Dakaractu




Dans la même rubrique :