Selon l’Inspection générale d’Etat (Ige), la phase de conception du projet «Cœur de ville de Kaolack» (Cvk) est marquée par l’absence d’étude préalable devant permettre la maîtrise du coût du projet. Il en a résulté un dérapage budgétaire. Ainsi, d’un montant initial de 12,4 milliards F Cfa, le marché a finalement coûté 17,2 milliards F Cfa.
Pire, Libération révèle que le marché relatif à la réalisation du projet a été conclu par entente directe sans respect des principes d’équité, d’économie et de transparence, encore moins de l’obligation légale de mise en concurrence. Ainsi, des travaux complémentaires non justifiés, objet d’un avenant de 4,7 milliards F Cfa, ont porté le coût à 17,2 milliards F Cfa sans programmation budgétaire.
Pendant la phase de contractualisation, il a été surtout relevé un recours abusif à une convention dénommée «contrat de maîtrise d’ouvrage clés en mains». Le caractère abusif du recours à ce type de contrat résulte du fait que le préfinancement des travaux n’a pas été assuré par le maître d’œuvre, conformément à ses engagements, les travaux ayant été entièrement pris en charge par le budget de l’Etat. Pourtant, comme stipulé dans ce contrat, l’absence de recours à un appel d’offres a été exclusivement justifié par cet engagement de préfinancement des travaux. Un amalgame est, ainsi, entretenu dans la dénomination «contrat de maîtrise d’ouvrage clés en main» de cette convention qui, au fond, demeure un contrat classique de travaux. Cet état de fait a conduit à de nombreuses violations dont les conséquences ont été déplorables pour les finances publics.
Ainsi, des dépenses d’un montant de 1,5 milliard F Cfa ont été exécutées sans pièces justificatives. Mieux, l’Ige a mis en cause le recours non justifié à un décret d’avance de 3 milliards F CFa qui a été détourné de son objet initial. En effet, cette somme, prévue pour l’aménagement d’espaces publics devant faire l’objet appel d’offres, a été versé à l’entreprise, choisie par gré à gré, au titre du contrat initial. En conclusion, l’Ige estime que le préjudice causé à l’Etat dans cette affaire est évalué à 9,2 milliards F Cfa.
Pire, Libération révèle que le marché relatif à la réalisation du projet a été conclu par entente directe sans respect des principes d’équité, d’économie et de transparence, encore moins de l’obligation légale de mise en concurrence. Ainsi, des travaux complémentaires non justifiés, objet d’un avenant de 4,7 milliards F Cfa, ont porté le coût à 17,2 milliards F Cfa sans programmation budgétaire.
Pendant la phase de contractualisation, il a été surtout relevé un recours abusif à une convention dénommée «contrat de maîtrise d’ouvrage clés en mains». Le caractère abusif du recours à ce type de contrat résulte du fait que le préfinancement des travaux n’a pas été assuré par le maître d’œuvre, conformément à ses engagements, les travaux ayant été entièrement pris en charge par le budget de l’Etat. Pourtant, comme stipulé dans ce contrat, l’absence de recours à un appel d’offres a été exclusivement justifié par cet engagement de préfinancement des travaux. Un amalgame est, ainsi, entretenu dans la dénomination «contrat de maîtrise d’ouvrage clés en main» de cette convention qui, au fond, demeure un contrat classique de travaux. Cet état de fait a conduit à de nombreuses violations dont les conséquences ont été déplorables pour les finances publics.
Ainsi, des dépenses d’un montant de 1,5 milliard F Cfa ont été exécutées sans pièces justificatives. Mieux, l’Ige a mis en cause le recours non justifié à un décret d’avance de 3 milliards F CFa qui a été détourné de son objet initial. En effet, cette somme, prévue pour l’aménagement d’espaces publics devant faire l’objet appel d’offres, a été versé à l’entreprise, choisie par gré à gré, au titre du contrat initial. En conclusion, l’Ige estime que le préjudice causé à l’Etat dans cette affaire est évalué à 9,2 milliards F Cfa.
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