Le processus électoral du Sénégal tel qu'il est, ne plaît pas du tout au professeur Abdoulaye Bathily. Le fondateur de la Ld/Mpt, farouche défenseur de la démocratie au lendemain des indépendances qui ont abouti aux deux alternances de 2000 et de 2012, exprimé toute sa déception.
Face aux rebondissements de l'actualité, la jalarbiste en chef regrette et rappelle des exemples vécus dans le passé.
« En 1983, le président de la cour suprême disait qu'on pouvait voter sans pièce d’identité, on pouvait voter sans isoloir. Nous sommes des Sénégalais pourquoi avoir peur de dire qu'on va voter. Il fallait lutter pieds à pieds contre tout cela », rappelle-t-il. C'est pourquoi, selon ses propos, les luttes menées dans le passé restent encore, car fait-il savoir, « la lutte ne s'arrête pas à une alternance politique, c'est une étape parce qu'au-delà de l'alternance politique, il faut une alternative. Il nous faut l’alternance qualitative de notre société. Les harcèlements se sont succédés. »
Cependant, il a rappelé l'historique de la loi 78-02 qui réglemente les manifestations. À l'en croire, cette loi était au départ destinée au secteur de la santé qui était permanemment en mouvement. « C'est difficile pour nous qui venons de si loin qu'il soit compliqué de tenir des manifestations. La loi 78-02 réglemente les manifestations. C'est à partir de la lutte du Sudes, il n'y avait pas de parti politique et il n'y avait que le Pds et on ne parlait même pas de réunion. Ça a été une lutte âpre pour que cette loi donne un semblant de droit. »
Ainsi, il note que « dès le départ, chaque fois qu'on déposait une demande de manifestation, les préfets et gouverneurs prétextaient le manque de forces de l'ordre pour encadrer la manifestation et les risques de trouble à l'ordre public. Mais on a suffisamment de forces pour la réprimer... », conclura-t-il.
Face aux rebondissements de l'actualité, la jalarbiste en chef regrette et rappelle des exemples vécus dans le passé.
« En 1983, le président de la cour suprême disait qu'on pouvait voter sans pièce d’identité, on pouvait voter sans isoloir. Nous sommes des Sénégalais pourquoi avoir peur de dire qu'on va voter. Il fallait lutter pieds à pieds contre tout cela », rappelle-t-il. C'est pourquoi, selon ses propos, les luttes menées dans le passé restent encore, car fait-il savoir, « la lutte ne s'arrête pas à une alternance politique, c'est une étape parce qu'au-delà de l'alternance politique, il faut une alternative. Il nous faut l’alternance qualitative de notre société. Les harcèlements se sont succédés. »
Cependant, il a rappelé l'historique de la loi 78-02 qui réglemente les manifestations. À l'en croire, cette loi était au départ destinée au secteur de la santé qui était permanemment en mouvement. « C'est difficile pour nous qui venons de si loin qu'il soit compliqué de tenir des manifestations. La loi 78-02 réglemente les manifestations. C'est à partir de la lutte du Sudes, il n'y avait pas de parti politique et il n'y avait que le Pds et on ne parlait même pas de réunion. Ça a été une lutte âpre pour que cette loi donne un semblant de droit. »
Ainsi, il note que « dès le départ, chaque fois qu'on déposait une demande de manifestation, les préfets et gouverneurs prétextaient le manque de forces de l'ordre pour encadrer la manifestation et les risques de trouble à l'ordre public. Mais on a suffisamment de forces pour la réprimer... », conclura-t-il.
Autres articles
-
68e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État de la CEDEAO : le Sénégal hérite de la présidence de la Commission jusqu’en 2030
-
Destruction des maisons à Tivaoune Peulh : Des habitants arrêtés alors qu’ils tentaient de porter leurs doléances à Ousmane Sonko
-
[Entretien croisé] Gumede Phenias et Nadjirou Sall : « L’Afrique doit reprendre le contrôle de son agriculture »
-
Plusieurs morts après une fusillade sur une plage réputée de Sydney
-
[REPORTAGE] Voyage inédit au cœur des archives : immersion dans les secrets du CRDS de Saint Louis




